Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-07-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juillet 1857 01 juillet 1857
Description : 1857/07/01 (A3,N7)-1857/07/31. 1857/07/01 (A3,N7)-1857/07/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577510d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
81
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — JUILLET 1857.
Viaduc de malaunay.
PL. 57 ET 38, fig. 10, 11, 12, 13.
Description générale. Ce viaduc est en ligne droite et en palier.
L'accident arrivé au viaduc de Barentin, construit primitivement sur
le même plan que celui de Malaunay, fut cause que l'administration su-
périeure fit subir à ce dernier ouvrage d'art des épreuves très-fortes,
parmi lesquelles une charge prolongée de 3000 kilogrammes de craie
par mètre quarré de tablier. Cette charge ayant déterminé quelques
légers mouvements dans les soubassements des piles du viaduc, ces
piles furent armées de boucliers en fonte reliés par des tirants en
fer. Les épreuves subies par ce travail d'art coûtèrent à la compagnie
31,000 francs.
Dimensions principales :
Longueur totale 145 mètres.
Hauteur maxima 25
Largeur entre les parapets 7,40
8 arches de 15 mètres d'ouverture.
Dépense. La dépense totale du viaduc de Malaunay, avec ses arma-
tures, etc., s'est élevée à 660,000 fr.
Ce travail d'art a nécessité l'emploi de 8,383 mètres cubes de ma-
çonnerie.
Cela correspond à une dépense de 180 fr. par mètre quarré et à
78 fr. par mètre cube de maçonnerie.
Remarque. Dans le prix de la maçonneriedes viaducs du chemin de fer
du Havre, se trouvent compris les frais de cintre, ponts de service, etc.
Au viaduc de Barentin, la charge (pour la pile la plus élevée) est de
3k.95, par centimètre quarré; sur l'assise de retombée; de 5k.47 sur l'as-
sise située au milieu de la hauteur du fût; de 4k.20 sur la dernière as-
sise du fût et de 3k.52 sur le béton.
Au viaduc de Mirville, les charges correspondantes sont : 3k,10,
4k.56, 2k.89 et 2k.02. KNAB,
Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées
du canton de Neuchâtel (Suisse).
Méthode graphique,
pour simplifier et abréger tous les calculs relatifs aux distributions d'eau,
Par M. J. DARCEL, ingénieur des Ponts et Chaussées.
PL. 59-40.
Les tables graphiques, qu'elles représentent, soit des expériences, soit
des lois physiques, ont le grand avantage de montrer aux yeux, d'une
manière très-claire, la marche des phénomènes.
Nous avons donc pensé que des tables analogues relatives aux distribu-
tions d'eau faciliteraient, pour les personnes qui n'ont pas une grande ha-
bitude de ce genre de problèmes, la solution des diverses questions qui
peuvent se présenter, et leur éviteraient la peine de feuilleter des ou-
vrages volumineux, pour y trouver des tables numériques, et l'indica-
tion de la marche à suivre pour résoudre les problèmes. Ces tables ne
sont autre chose que les tables numériques publiées par M. DUPUIT dans
son traité de la distribution des eaux, transformées en tableau graphi-
que. On a indiqué seulement les conduites dont les diamètres sont
usités dans le service municipal de Paris, et par suite dans le commerce.
Si l'on prend pour abscisses les débits d'une série de tuyaux d'un dia-
mètre donné, et pour ordonnées les pertes de charge, par mètre li-
néaire, de ces tuyaux pour des débits successifs, on obtiendra, pour
chaque diamètre de tuyau, une courbe qui représentera aux yeux la
perte de charge d'un tuyau sous un débit donné, ou réciproquement ;
en opérant ainsi pour divers diamètres, on aura sur une même feuille
la relation qui existe entre ces divers tuyaux, sous des débits ou des
pertes de charges données.
On a ajouté sur ce tableau des courbes qui viennent couper les pre-
mières, et qui indiquent sur celles-ci la position du débit correspondant
aune vitesse de l'eau de 0m.50, 1 mètre et ln,.50 dans les tuyaux. Gé-
néralement on ne dépasse pas la vitesse de 1 mètre, sauf pour les très-
petits diamètres.
Si l'on adopte les notations de M. DUPUIT, dont on devra consulter
l'ouvrage pour plus amples renseignements, on désignera par Q le débit
par seconde, H la perte de charge sur la longueur totale du tuyau (la
perte de charge est la différence entre la hauteur d'eau représentant
la pression, l'eau étant en repos, et celle qu'elle a effectivement lorsque
leau est en mouvement, car la perte de charge est due aux frottements
du fluide et à ses remous dans l'intérieur des conduites),
L la longueur de la conduite,
D le diamètre du tuyau.
H
- est ainsi la perte,de charge par mètre linéaire de tuyau.
Ces quantités, étant rapportées au mètre, sout reliées par la formule
Il a paru plus simple, dans la construction des tables, d'indiquer les
débits en litres et les pertes de charge en millimètres.
L'inspection de ces tables montre que, sous une même perte de
charge, un tuyau d'un diamètre double débite sensiblement six fois plus
d'eau que le premier, et qu'un autre d'un diamètre deux fois et demi
débite dix fois plus d'eau, tout égal d'ailleurs.
1er problème. — On demande la perte de charge d'une conduite dans
laquelle on a D = 0m.20, Q = 0",c.0225 et L = 4500™.
Prendre la ligne verticale correspondant à 22m5 et remonter jusqu'à
la courbe 20, l'intersection est sur la ligne horizontale 3mm.83, la perte
de charge par mètre est donc de 3mm.83 ou 17m.26 sur la longueur de
4500 mètres.
2e problème. — On demande le débit d'une conduite pour laquelle on
aurait D = 0m.15, L = 3400m, H = 6m.8. La perte de charge par mètre
6m. 8
esWo=°m-002-
Prendre la ligne horizontale 2, la suivre jusqu'au diamètre 0.15, elle
coupe cette ligne sur la verticale correspondant à 7'.80.
3e problème. — On demande le diamètre d'une conduite pour la-
quelle on a Q. = 0mo 0152, L = 800m, H = 8m.40, on a la perte de
8-.40
charge par mètre ~r-r- = 0m.0105.
800m
Prenant la ligne horizontale 10.5 et la ligne verticale 15].20, on trouve
qu'elles se coupent entre les courbes correspondant aux conduites dont
les diamètres sont 0.10 et 0.15 ; le premier est trop faible et ne pourrait
débiter toute l'eau nécessaire, le second est trop fort, mais on devra le
prendre, car on y gagnera d'avoir pour le même débit une perte de
pression moins considérable ; on voit par les courbes que, pour avoir
un débit à peu près exact, il faudrait, avec les diamètres dont on dis-
pose, une conduite de 0m.10, et huit conduites de 0m 05. Si, en même
temps, on s'était donné comme condition que l'eau n'atteigne pas une
vitesse de 0m.50 par seconde, on verrait qu'un tuyau de 0.15 serait trop
faible, et qu'il conviendrait, pour écouler 15'.20 avec une vitesse uni-
forme de 0m.50, d'employer un tuyau d'un diamètre de 0m.20.
4e problème. — On demande la longueur d'une conduite pour laquelle
on aurait H=13m.59, D = 0m.25, Q = 0mc.030.
Prendre l'intersection de la iigne 30 avec la courbe 0.25; elle corres-
pond à la ligne horizontale 2m0.3, la longueur du tuyau sera alors
1359
— = 5900 mètres.
DÉBIT UNIFORME EN ROUTE.
C'est le cas d'une conduite débitant, par des orifices très-rapprochés
sur toute sa longueur, des quantités égales par mètre linéaire.
La formule dans ce cas est ( — j = — D 6, dans laquelle Q ex-
prime le débit total sur toute la longueur de la conduite.
On opérera de la même manière que précédemment, en remarquant
seulement que la perte de charge de la table graphique est trois fois
plus considérable, toutes choses égales d'ailleurs, que la perte de charge
de la conduite à débit uniforme en route.
5e problème. — On demande la perte de charge à l'extrémité d'une
conduite de 0m.20 de diamètre, de 4500 mètres de longueur, et débitant
1/2 litre tous les 100 mètres.
Le débit total sera 0.0005 X 45 = 0.0225; opérant comme au pro-
blème n° 1, on trouvera une perte de charge, pour 1 mètre, de 3mm.83
ou de 17m. 26 pour toute la longueur. On devra en prendre le tiers, et on
aura ainsi pour la perte de charge à l'extrémité de la conduite 5m.75.
Dans ce cas les pertes de charge daDs les points intermédiaires ne se-
ront plus, comme pour le débit d'extrémité, proportionnelles à la lon-
gueur; l'accroissement de la perte de charge va en diminuant à mesure
qu'on s'éloigne de l'origine de la conduite.
6e problème. — On demande la dépense totale d'une conduite débi-
tant uniformément en route pour laquelle on a D = 0m.15, L = 3400ra,
H = 6n,.8. La perte de charge par mètre est de 0n,m.002; en la triplant,
on a 0mm.006, et en opérant comme au problème n° 2, on ob-
tient 13mo.80.
7e et 8e problème. — Les problèmes 3 et 4, en supposant qu'il s'a-
gisse de débit uniforme en route, donneraient pour résultat, le 3e, un
diamètre compris entre 0.10 et 0.15, mais très-rapproché de 0.10, le
4", une longueur de 17700 mètres.
SERVICE MIXTE.
C'est-à-dire une conduite de diamètre constant, débitant uniformé-
ment en route un volume Q, et en outre, par- l'extrémité, un volume
P. La formule est :
1857. — 11
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — JUILLET 1857.
Viaduc de malaunay.
PL. 57 ET 38, fig. 10, 11, 12, 13.
Description générale. Ce viaduc est en ligne droite et en palier.
L'accident arrivé au viaduc de Barentin, construit primitivement sur
le même plan que celui de Malaunay, fut cause que l'administration su-
périeure fit subir à ce dernier ouvrage d'art des épreuves très-fortes,
parmi lesquelles une charge prolongée de 3000 kilogrammes de craie
par mètre quarré de tablier. Cette charge ayant déterminé quelques
légers mouvements dans les soubassements des piles du viaduc, ces
piles furent armées de boucliers en fonte reliés par des tirants en
fer. Les épreuves subies par ce travail d'art coûtèrent à la compagnie
31,000 francs.
Dimensions principales :
Longueur totale 145 mètres.
Hauteur maxima 25
Largeur entre les parapets 7,40
8 arches de 15 mètres d'ouverture.
Dépense. La dépense totale du viaduc de Malaunay, avec ses arma-
tures, etc., s'est élevée à 660,000 fr.
Ce travail d'art a nécessité l'emploi de 8,383 mètres cubes de ma-
çonnerie.
Cela correspond à une dépense de 180 fr. par mètre quarré et à
78 fr. par mètre cube de maçonnerie.
Remarque. Dans le prix de la maçonneriedes viaducs du chemin de fer
du Havre, se trouvent compris les frais de cintre, ponts de service, etc.
Au viaduc de Barentin, la charge (pour la pile la plus élevée) est de
3k.95, par centimètre quarré; sur l'assise de retombée; de 5k.47 sur l'as-
sise située au milieu de la hauteur du fût; de 4k.20 sur la dernière as-
sise du fût et de 3k.52 sur le béton.
Au viaduc de Mirville, les charges correspondantes sont : 3k,10,
4k.56, 2k.89 et 2k.02. KNAB,
Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées
du canton de Neuchâtel (Suisse).
Méthode graphique,
pour simplifier et abréger tous les calculs relatifs aux distributions d'eau,
Par M. J. DARCEL, ingénieur des Ponts et Chaussées.
PL. 59-40.
Les tables graphiques, qu'elles représentent, soit des expériences, soit
des lois physiques, ont le grand avantage de montrer aux yeux, d'une
manière très-claire, la marche des phénomènes.
Nous avons donc pensé que des tables analogues relatives aux distribu-
tions d'eau faciliteraient, pour les personnes qui n'ont pas une grande ha-
bitude de ce genre de problèmes, la solution des diverses questions qui
peuvent se présenter, et leur éviteraient la peine de feuilleter des ou-
vrages volumineux, pour y trouver des tables numériques, et l'indica-
tion de la marche à suivre pour résoudre les problèmes. Ces tables ne
sont autre chose que les tables numériques publiées par M. DUPUIT dans
son traité de la distribution des eaux, transformées en tableau graphi-
que. On a indiqué seulement les conduites dont les diamètres sont
usités dans le service municipal de Paris, et par suite dans le commerce.
Si l'on prend pour abscisses les débits d'une série de tuyaux d'un dia-
mètre donné, et pour ordonnées les pertes de charge, par mètre li-
néaire, de ces tuyaux pour des débits successifs, on obtiendra, pour
chaque diamètre de tuyau, une courbe qui représentera aux yeux la
perte de charge d'un tuyau sous un débit donné, ou réciproquement ;
en opérant ainsi pour divers diamètres, on aura sur une même feuille
la relation qui existe entre ces divers tuyaux, sous des débits ou des
pertes de charges données.
On a ajouté sur ce tableau des courbes qui viennent couper les pre-
mières, et qui indiquent sur celles-ci la position du débit correspondant
aune vitesse de l'eau de 0m.50, 1 mètre et ln,.50 dans les tuyaux. Gé-
néralement on ne dépasse pas la vitesse de 1 mètre, sauf pour les très-
petits diamètres.
Si l'on adopte les notations de M. DUPUIT, dont on devra consulter
l'ouvrage pour plus amples renseignements, on désignera par Q le débit
par seconde, H la perte de charge sur la longueur totale du tuyau (la
perte de charge est la différence entre la hauteur d'eau représentant
la pression, l'eau étant en repos, et celle qu'elle a effectivement lorsque
leau est en mouvement, car la perte de charge est due aux frottements
du fluide et à ses remous dans l'intérieur des conduites),
L la longueur de la conduite,
D le diamètre du tuyau.
H
- est ainsi la perte,de charge par mètre linéaire de tuyau.
Ces quantités, étant rapportées au mètre, sout reliées par la formule
Il a paru plus simple, dans la construction des tables, d'indiquer les
débits en litres et les pertes de charge en millimètres.
L'inspection de ces tables montre que, sous une même perte de
charge, un tuyau d'un diamètre double débite sensiblement six fois plus
d'eau que le premier, et qu'un autre d'un diamètre deux fois et demi
débite dix fois plus d'eau, tout égal d'ailleurs.
1er problème. — On demande la perte de charge d'une conduite dans
laquelle on a D = 0m.20, Q = 0",c.0225 et L = 4500™.
Prendre la ligne verticale correspondant à 22m5 et remonter jusqu'à
la courbe 20, l'intersection est sur la ligne horizontale 3mm.83, la perte
de charge par mètre est donc de 3mm.83 ou 17m.26 sur la longueur de
4500 mètres.
2e problème. — On demande le débit d'une conduite pour laquelle on
aurait D = 0m.15, L = 3400m, H = 6m.8. La perte de charge par mètre
6m. 8
esWo=°m-002-
Prendre la ligne horizontale 2, la suivre jusqu'au diamètre 0.15, elle
coupe cette ligne sur la verticale correspondant à 7'.80.
3e problème. — On demande le diamètre d'une conduite pour la-
quelle on a Q. = 0mo 0152, L = 800m, H = 8m.40, on a la perte de
8-.40
charge par mètre ~r-r- = 0m.0105.
800m
Prenant la ligne horizontale 10.5 et la ligne verticale 15].20, on trouve
qu'elles se coupent entre les courbes correspondant aux conduites dont
les diamètres sont 0.10 et 0.15 ; le premier est trop faible et ne pourrait
débiter toute l'eau nécessaire, le second est trop fort, mais on devra le
prendre, car on y gagnera d'avoir pour le même débit une perte de
pression moins considérable ; on voit par les courbes que, pour avoir
un débit à peu près exact, il faudrait, avec les diamètres dont on dis-
pose, une conduite de 0m.10, et huit conduites de 0m 05. Si, en même
temps, on s'était donné comme condition que l'eau n'atteigne pas une
vitesse de 0m.50 par seconde, on verrait qu'un tuyau de 0.15 serait trop
faible, et qu'il conviendrait, pour écouler 15'.20 avec une vitesse uni-
forme de 0m.50, d'employer un tuyau d'un diamètre de 0m.20.
4e problème. — On demande la longueur d'une conduite pour laquelle
on aurait H=13m.59, D = 0m.25, Q = 0mc.030.
Prendre l'intersection de la iigne 30 avec la courbe 0.25; elle corres-
pond à la ligne horizontale 2m0.3, la longueur du tuyau sera alors
1359
— = 5900 mètres.
DÉBIT UNIFORME EN ROUTE.
C'est le cas d'une conduite débitant, par des orifices très-rapprochés
sur toute sa longueur, des quantités égales par mètre linéaire.
La formule dans ce cas est ( — j = — D 6, dans laquelle Q ex-
prime le débit total sur toute la longueur de la conduite.
On opérera de la même manière que précédemment, en remarquant
seulement que la perte de charge de la table graphique est trois fois
plus considérable, toutes choses égales d'ailleurs, que la perte de charge
de la conduite à débit uniforme en route.
5e problème. — On demande la perte de charge à l'extrémité d'une
conduite de 0m.20 de diamètre, de 4500 mètres de longueur, et débitant
1/2 litre tous les 100 mètres.
Le débit total sera 0.0005 X 45 = 0.0225; opérant comme au pro-
blème n° 1, on trouvera une perte de charge, pour 1 mètre, de 3mm.83
ou de 17m. 26 pour toute la longueur. On devra en prendre le tiers, et on
aura ainsi pour la perte de charge à l'extrémité de la conduite 5m.75.
Dans ce cas les pertes de charge daDs les points intermédiaires ne se-
ront plus, comme pour le débit d'extrémité, proportionnelles à la lon-
gueur; l'accroissement de la perte de charge va en diminuant à mesure
qu'on s'éloigne de l'origine de la conduite.
6e problème. — On demande la dépense totale d'une conduite débi-
tant uniformément en route pour laquelle on a D = 0m.15, L = 3400ra,
H = 6n,.8. La perte de charge par mètre est de 0n,m.002; en la triplant,
on a 0mm.006, et en opérant comme au problème n° 2, on ob-
tient 13mo.80.
7e et 8e problème. — Les problèmes 3 et 4, en supposant qu'il s'a-
gisse de débit uniforme en route, donneraient pour résultat, le 3e, un
diamètre compris entre 0.10 et 0.15, mais très-rapproché de 0.10, le
4", une longueur de 17700 mètres.
SERVICE MIXTE.
C'est-à-dire une conduite de diamètre constant, débitant uniformé-
ment en route un volume Q, et en outre, par- l'extrémité, un volume
P. La formule est :
1857. — 11
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