Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1888-09-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 septembre 1888 01 septembre 1888
Description : 1888/09/01 (SER4,T5,N405)-1888/09/30. 1888/09/01 (SER4,T5,N405)-1888/09/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577248t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
129
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION...— 4° SÉRIE,— TOME V. — SEPTEMBRE 1888.
130
SOMMAIRE
TEXTE. — Wotes et documents. — Les ponts du chemin de fer de cein-
ture de Paris sur l'avenue de Vincennes et sur la rue de la Yoûte-du-Cours.
— Installation d'une buanderie, 159, rue de l'Université, à Paris. — Cons-
tructions en tôle d'acier emboutie et galvanisée, système DANLY.
Revue, de la navigation et des ports. — Renflouement du vapeur anglais
« Ferndale » coulé dans le chenal d'accès du port de Saint-Nazaire.
Chronique. — Nouveaux « wagons » pour conduits de fumée. — Fonçage
de pieux par injection d'eau.
PLANCHES. — 38-39. — Pont de l'avenue de Vincennes et de la rue de la
"Voûte-du-Cours, chemin de fer de ceinture de Paris.
40-41.— Installation générale d'une buanderie.
LA TABLE DES MATIÈRES CONTENUES
dans Jes années 1876 à 1887 des
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION
est en vente à la Librairie Baudry et CiG
15, rue des Saints-Pères, à Paris, 15
AU PRIX DE 50 CENTIMES
NOTES ET DOCUMENTS
Les ponts du chemin de fer de ceinture de Paris sur
l'avenue de Vincennes et sur la rue de la Voûte-du-
Cours.
PL. 38-39.
ARTICLES ANTÉRIEURS. — Pont en tôle sur i'Inn. Nouv. Ann., 1855. PI. 1.
— Pont-rail en bois et fer laminé. 1856. PI. 53-54. — Pont-biais de 14 m
d'ouverture, 1857. PI. 51-52. — Pont-rail en fer de 4 m, 1858. PI. 52. —
Pont à piles lubulaires sur l'Allier, 1859. PI. 29-30, 31-82. — Pont sur le
Rhin, à Cologne, 1860. PL 7-8. — Pont sur l'Orne, 1860. PI. 17-18. —
Pont en tôle sur pieux à vis, 1860. PL 31-32. — Type de passage en dessus
avec poutres en treillis, 1861. PL 29. — Pont sur la Meuse à Maëstricht,
1861. PL 51-52. — Pont de Kehl, 1862. PL 33-34 et ;-5-36. — Viaduc en
fer de Fribourg, 1863. PL 45-46, 47-48. — Etude sur les ponts métalliques,
1865. PL 23-24 et 27-28. ■— Ponts en fer économiques à fondations instan-
tanées, 1871. PL 31. — Ponts de 25 m et de 8 m du chemin de fer d'Orléans
à Rouen, 1873. PI. 37 et 38. — Pont métallique de 35 m de portée, 1880.
PI. 43-44. — Pont de chemin de fer sur la Moselle, 1882. PI. 16-17. —
Les ponts en arc du chemin de fer de Grande Ceinture de Paris, 1885.
PI. 11-12.
Lo pont construit sur l'avenue de Vincennes, pour rempla-
cer le passage à niveau du chemin de fer de ceinture à travers
cette large voie de communication d'une circulation urbaine
très intense, vient d'être terminé.
C'est un ouvrage avec tablier en tôles et fers et colonnes en
fonte. Il a une portée totale de 82,90 m, répartie en 7 travées,
dont 5 de 12,70 m d'axe en axe des appuis et les deux extrêmes
de 9,70 m de l'axe des colonnes au nu des culées.
A l'extrémité du côté de Charonne se trouve la station dite
de l'avenue de Yincennes qui compte 700 000 voyageurs par
an.
Cette station est établie en partie sur un tablier métallique
au-dessous duquel ont été placées les salles d'attente, de dis-
tribution des billets et d'enregistrement de bagages (fig. 3).
Les bagages seront élevés sur la plate-forme du chemin de
fer à l'aide de monte-charges.
A l'autre bout du pont, du côté de Bercy, un viaduc égale-
ment en métal et d'un type analogue remplace le pont en
maçonnerie sur la rue de la Voûte-du-Cours.
Le pont de l'avenue de Vincennes et celui de la Voûte-du-
Cours semblent ne former qu'un seul et même ouvrage,
quoiqu'il y ait solution de continuité de leurs tabliers à leur
point d'appui sur la pile en maçonnerie de 2,67 m d'épaisseur
qui les sépare. -
La figure 1, planche 38-39, montre l'ensemble de cette,
réunion d'ouvrages importants, la station, le pont de l'avenue
et"celui de la Voûte-du-Cours.
Le pont de l'avenue de Vincennes, à deux voies, est cons-
titué par quatre poutres continues qui reposent sur les culées
et sur les chapiteaux des colonnes au moyen d'une paire de
rouleaux de friction (fig. 10).
Ces poutres sont reliées par des entretoises distantes de
1,81 m (fig. 12 et 13), réunies elles-mêmes à l'aplomb des
rails par des longerons (fig. 14).
Les quatre colonnes de chaque palée sont reliées entr'elles
sur la hauteur de leur chapiteau comme le montre la figure 6,
planche 38-39. Des consoles supportent les trottoirs en encor-
bellement. Le garde-corps est fixé sur une poutrelle de rive
en fer u (fig. 17), qui relie les abouts de ces consoles.
Les trottoirs comportent, au droit de chaque rangée de
colonnes, une partie en saillie de 0,50 m sur 2 m de longueur,
formant refuge (fig. 9). Ces refuges, outre leur utilité pratique
au point de vue de la sécurité des ouvriers circulant sur le
pont, ont l'avantage de rompre la monotonie rectiligne du
garde-corps sans lui faire perdre son caractère de simplicité.
Le plancher est formé de plaques en tôle striée de 8 mm,
rivées, sur les entretoises, pièces de pont, etc., en formant un
tout solidaire qui assure à l'ensemble une rigidité très grande.
Les rails sont fixés sur des traverses reposant directement
sur le plancher.
Le poids total des fers est de 234 000 kg.
Ce qui donne, en chiffres ronds, 2 800 kg par mètre courant
déportée.
Chaque colonne pèse en moyenne 2 600 kg.
Le poids total de la fonte est de 83 400 kg et celui du plomb
de 1 400 kg.
Les fondations des colonnes et des murs de la station.ont
dû être descendues à des profondeurs de 10 et 12 m en con-
trebas du sol naturel.
Le pont sur la rue de la Voûte-du-Cours qui, vu de l'ave-
nue de Vincennes, présente exactement le même aspect que.
le précédent, en diffère cependant en ce sens que les colonnes,
reposent sur des piles en maçonnerie de S,75 m de hauteur et
aussi par l'ossature du tablier qui se compose bien de quatre'
poutres principales; mais les entretoises qui les relient dans
la partie correspondante aux voies de même que dans l'entre-
voie sont espacées seulement de 0,825 (fig. 15 et 16). Les rails
sont placés sur des traverses boulonnées au tablier.
Le poids total des fers et tôles entrant dans le tablier est de
78 600 Agr.
Ce qui porte le poids par mètre courant de portée, à
2 740 kg en chilïre rond.
Il entre 29 300 kg de fonte et 600. kg de plomb dans la cons-
truction de l'ouvrage. _ .
Malgré l'énorme circulation des voitures et dos piétons sur
l'avenue et le continuel passage des trains sur la voie unique
à niveau, le montage du tablier de l'avenue de Vincennes s'est
effectué sans encombre à l'aide d'une grue roulante à chariot.
Pour le levage des pièces du tablier du pont de la Voûte-
du-Cours, on a dû faire passer cette grue de l'autre côté de la
pile commune aux deux ouvrages et les chemins de roule-
ment reposaient d'un côté sur la partie du pont en maçon-
nerie restant, et de l'autre sur des chevalets en charpente
comme l'indique le croquis ci-dessous, _ ces chemins étaient
reliés par des tringles en fer pour prévenir tout écartement. .
Ce levage a présenté un certain intérêt en raison de la dis-
AKN. CONSIR. 18;8. — 17,
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION...— 4° SÉRIE,— TOME V. — SEPTEMBRE 1888.
130
SOMMAIRE
TEXTE. — Wotes et documents. — Les ponts du chemin de fer de cein-
ture de Paris sur l'avenue de Vincennes et sur la rue de la Yoûte-du-Cours.
— Installation d'une buanderie, 159, rue de l'Université, à Paris. — Cons-
tructions en tôle d'acier emboutie et galvanisée, système DANLY.
Revue, de la navigation et des ports. — Renflouement du vapeur anglais
« Ferndale » coulé dans le chenal d'accès du port de Saint-Nazaire.
Chronique. — Nouveaux « wagons » pour conduits de fumée. — Fonçage
de pieux par injection d'eau.
PLANCHES. — 38-39. — Pont de l'avenue de Vincennes et de la rue de la
"Voûte-du-Cours, chemin de fer de ceinture de Paris.
40-41.— Installation générale d'une buanderie.
LA TABLE DES MATIÈRES CONTENUES
dans Jes années 1876 à 1887 des
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION
est en vente à la Librairie Baudry et CiG
15, rue des Saints-Pères, à Paris, 15
AU PRIX DE 50 CENTIMES
NOTES ET DOCUMENTS
Les ponts du chemin de fer de ceinture de Paris sur
l'avenue de Vincennes et sur la rue de la Voûte-du-
Cours.
PL. 38-39.
ARTICLES ANTÉRIEURS. — Pont en tôle sur i'Inn. Nouv. Ann., 1855. PI. 1.
— Pont-rail en bois et fer laminé. 1856. PI. 53-54. — Pont-biais de 14 m
d'ouverture, 1857. PI. 51-52. — Pont-rail en fer de 4 m, 1858. PI. 52. —
Pont à piles lubulaires sur l'Allier, 1859. PI. 29-30, 31-82. — Pont sur le
Rhin, à Cologne, 1860. PL 7-8. — Pont sur l'Orne, 1860. PI. 17-18. —
Pont en tôle sur pieux à vis, 1860. PL 31-32. — Type de passage en dessus
avec poutres en treillis, 1861. PL 29. — Pont sur la Meuse à Maëstricht,
1861. PL 51-52. — Pont de Kehl, 1862. PL 33-34 et ;-5-36. — Viaduc en
fer de Fribourg, 1863. PL 45-46, 47-48. — Etude sur les ponts métalliques,
1865. PL 23-24 et 27-28. ■— Ponts en fer économiques à fondations instan-
tanées, 1871. PL 31. — Ponts de 25 m et de 8 m du chemin de fer d'Orléans
à Rouen, 1873. PI. 37 et 38. — Pont métallique de 35 m de portée, 1880.
PI. 43-44. — Pont de chemin de fer sur la Moselle, 1882. PI. 16-17. —
Les ponts en arc du chemin de fer de Grande Ceinture de Paris, 1885.
PI. 11-12.
Lo pont construit sur l'avenue de Vincennes, pour rempla-
cer le passage à niveau du chemin de fer de ceinture à travers
cette large voie de communication d'une circulation urbaine
très intense, vient d'être terminé.
C'est un ouvrage avec tablier en tôles et fers et colonnes en
fonte. Il a une portée totale de 82,90 m, répartie en 7 travées,
dont 5 de 12,70 m d'axe en axe des appuis et les deux extrêmes
de 9,70 m de l'axe des colonnes au nu des culées.
A l'extrémité du côté de Charonne se trouve la station dite
de l'avenue de Yincennes qui compte 700 000 voyageurs par
an.
Cette station est établie en partie sur un tablier métallique
au-dessous duquel ont été placées les salles d'attente, de dis-
tribution des billets et d'enregistrement de bagages (fig. 3).
Les bagages seront élevés sur la plate-forme du chemin de
fer à l'aide de monte-charges.
A l'autre bout du pont, du côté de Bercy, un viaduc égale-
ment en métal et d'un type analogue remplace le pont en
maçonnerie sur la rue de la Voûte-du-Cours.
Le pont de l'avenue de Vincennes et celui de la Voûte-du-
Cours semblent ne former qu'un seul et même ouvrage,
quoiqu'il y ait solution de continuité de leurs tabliers à leur
point d'appui sur la pile en maçonnerie de 2,67 m d'épaisseur
qui les sépare. -
La figure 1, planche 38-39, montre l'ensemble de cette,
réunion d'ouvrages importants, la station, le pont de l'avenue
et"celui de la Voûte-du-Cours.
Le pont de l'avenue de Vincennes, à deux voies, est cons-
titué par quatre poutres continues qui reposent sur les culées
et sur les chapiteaux des colonnes au moyen d'une paire de
rouleaux de friction (fig. 10).
Ces poutres sont reliées par des entretoises distantes de
1,81 m (fig. 12 et 13), réunies elles-mêmes à l'aplomb des
rails par des longerons (fig. 14).
Les quatre colonnes de chaque palée sont reliées entr'elles
sur la hauteur de leur chapiteau comme le montre la figure 6,
planche 38-39. Des consoles supportent les trottoirs en encor-
bellement. Le garde-corps est fixé sur une poutrelle de rive
en fer u (fig. 17), qui relie les abouts de ces consoles.
Les trottoirs comportent, au droit de chaque rangée de
colonnes, une partie en saillie de 0,50 m sur 2 m de longueur,
formant refuge (fig. 9). Ces refuges, outre leur utilité pratique
au point de vue de la sécurité des ouvriers circulant sur le
pont, ont l'avantage de rompre la monotonie rectiligne du
garde-corps sans lui faire perdre son caractère de simplicité.
Le plancher est formé de plaques en tôle striée de 8 mm,
rivées, sur les entretoises, pièces de pont, etc., en formant un
tout solidaire qui assure à l'ensemble une rigidité très grande.
Les rails sont fixés sur des traverses reposant directement
sur le plancher.
Le poids total des fers est de 234 000 kg.
Ce qui donne, en chiffres ronds, 2 800 kg par mètre courant
déportée.
Chaque colonne pèse en moyenne 2 600 kg.
Le poids total de la fonte est de 83 400 kg et celui du plomb
de 1 400 kg.
Les fondations des colonnes et des murs de la station.ont
dû être descendues à des profondeurs de 10 et 12 m en con-
trebas du sol naturel.
Le pont sur la rue de la Voûte-du-Cours qui, vu de l'ave-
nue de Vincennes, présente exactement le même aspect que.
le précédent, en diffère cependant en ce sens que les colonnes,
reposent sur des piles en maçonnerie de S,75 m de hauteur et
aussi par l'ossature du tablier qui se compose bien de quatre'
poutres principales; mais les entretoises qui les relient dans
la partie correspondante aux voies de même que dans l'entre-
voie sont espacées seulement de 0,825 (fig. 15 et 16). Les rails
sont placés sur des traverses boulonnées au tablier.
Le poids total des fers et tôles entrant dans le tablier est de
78 600 Agr.
Ce qui porte le poids par mètre courant de portée, à
2 740 kg en chilïre rond.
Il entre 29 300 kg de fonte et 600. kg de plomb dans la cons-
truction de l'ouvrage. _ .
Malgré l'énorme circulation des voitures et dos piétons sur
l'avenue et le continuel passage des trains sur la voie unique
à niveau, le montage du tablier de l'avenue de Vincennes s'est
effectué sans encombre à l'aide d'une grue roulante à chariot.
Pour le levage des pièces du tablier du pont de la Voûte-
du-Cours, on a dû faire passer cette grue de l'autre côté de la
pile commune aux deux ouvrages et les chemins de roule-
ment reposaient d'un côté sur la partie du pont en maçon-
nerie restant, et de l'autre sur des chevalets en charpente
comme l'indique le croquis ci-dessous, _ ces chemins étaient
reliés par des tringles en fer pour prévenir tout écartement. .
Ce levage a présenté un certain intérêt en raison de la dis-
AKN. CONSIR. 18;8. — 17,
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