Presse et revues
4 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1855-04-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 avril 1855 01 avril 1855
Description : 1855/04/01 (N4)-1855/04/30. 1855/04/01 (N4)-1855/04/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577049j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
DE LA CONSTRUCTION.
New Aimais
of the
CONSTRUCTION.
tt* 4, __ 2h>rU 1855,
Neùe Annalen
. der
BAUKUNST. •
CHRONIQUE.
1. lie Metropolitan rail-way.
On va construire à Londres un chemin de fer souterrain, d'une lon-
gueur de 6l,85, destiné à faire aboutir au centre de Londres même, dans
les caves de l'administration des postes (St. Martin's Lane), tous les prin-
cipaux chemins de fer anglais, déjà reliés entre eux par le chemin de
fer de ceinture. Les gares, qui seront immédiatement reliées avec
l'hôtel des Postes par le nouveau chemin de fer, sont la gare du Great*
ÎVesttm (Paddington), lagare Aa.North-TV'estern et du Great-Northern.
Des stations seront construites à chaque 1/2 mille, et aux carrefours
où se croisent et se correspondent les principales lignes d'omnibus. Les
trains partiront toutes les 5 minutes. De 8 à 11 heures du matin et de
3 à 6 heures du soir, il y aura des trains supplémentaires.
Dépense, 30 millions; association de toutes les compagnies du nord
de Londres.
Le chemin de fer des Halles, projeté pour Paris, est appelé à rendre
dans cette capitale les mêmes services que le chemin de fer métropo-
litain anglais.
S. Télégraphe soûs-marin il'Angleterre au royaume
de Haiiôwe.
En 1854, le télégraphe sous-marin du Pas-de-Calais a transmis 38,563
dépêches. En 1855, 35,721 seulement. Cette diminution est due moins
sans doute au ralentissement des affaires de bourse et de commerce
produit par la guerre, qu'à la concurrence d'un deuxième câble élec-
trique entre l'Angleterre et la Haye. Pour neutraliser à son tour cette
concurrence, la compagnie du Pas-du-Calais va poser, avec privilège
spécial, un troisième câble continental entre l'Angleterre et le Hanovre.
3. Réseau des routes agricoles des liandes.
Un réseau de routes agricoles, d'une longueur tola'e de 375 kilomè-
tres, va être établi aux frais de l'état dans le département des Landes.
Un ensemble de sections de 130 kilomètres environ sera exécuté
d'abord et coûtera un million environ.
Sur une partie des chaussées en question, il sera établi des rails en
bois à traction de chevaux.
Les résultats de cette entreprise seront des plus remarquables.
Des expériences récentes ont démontré avec quelle rapidité la vie et
la richesse se développent dans le département dont il s'agit par l'éta-
blissement de chemins de ce genre.
Les fossés des routes ont suffi pour dessécher de grandes étendues
de terrain, y faire naître une végétation toute nouvelle, y permettre
l'agriculture et la sylviculture dans les conditions les plus lucratives et
empêcher des fièvres pernicieuses. D'autre part, les débouchés ouverts
aux produits ont stimulé la culture et le travail de telle sorte que les
propriétés ont souvent doublé de valeur en trois ou quatre ans. Les
avantages de trafic que produirait, pour la compagnie du chemin de
fer du Midi, l'établissement des routes dont il s'agit l'ont amenée à
offrir son concours pour le transport gratuit de tous les matériaux,
des chaussées à établir. Les communes seront.chargées plus tard (dans
cinq ans) de l'entretien. „
4. lies chemins de fer de l'Algérie.
Cinq lignes de chemins de fer sont en ce moment l'objet de soumis-
sions ou d'études sérieuses.
1° La ligne d'Alger à Blidah, longue de 48 kilomètres, et dont
l'idée remonte aux premiers temps de l'occupation, est la plus ancienne
en date et la plus avancée administrativement. Un avant-projet, revu,
par les ingénieurs du gouvernement, a été présenté récemment à l'ap-
probation supérieure. Les stations priucipales de la ligne seraient l'Arba,
Rovigo et Bouflarik, Blidah est à 200 mètres d'altitude.
2" Là ligne de Philippeville à Constatltine (83 kilomètres de parcours
direct) s'est heurtée jusqu'à présent contre des difficultés de tracé qui
proviennent tant de l'épaisseur des massifs montagneux qui séparent
ces deux villes, que de la position élevée de Constantine (644 mètres
d'altitude). La compagnie-propose de tourner les principales difficultés
en passant par les régions de Bône et Guelma, qui ont toutes deux un
grand avenir.
3° Le chemin de fer d'drzew aux Salines, dans la province d'Oran,
est une petite ligne d'environ 14 kilomètres, sollicitée par les conces-
sionnaires des salines, et étudiée par les ingénieurs des ponts et
chaussées.
Si ce chemin de fer était prolongé sur la plaine du Tlélat ou sur celle
du Sig, il pourrait donner de bonnes recettes par le transport des per-
sonnes.
La plaine du Sig est un vaste et riche territoire de colonisation.
4° Le chemin de fer d'Oran au Sig (52 kilomètres) est à l'étude
sérieuse depuis deux ans. Ce serait la tête de ligne du chemin de fer
d'Alger à Oran qui, dans tous les projets d'ensemble, est mis au pre-
mier rang d'urgence ; tfest, d'ailleurs, celui dont l'exécution serait la
plus facile.
Stations à la Sénia, Valmy-le-Figuier, le Tlélàt et Saint-Denis-du-Sig.
Plusieurs embranchements sont projetés :
Embranchement de Moslaganem, traversée d'une suite de belles
plaines qui, continuant celle du Tlélat, de la Mélata, du Sig et de
l'Habra, se prolongent jusqu'au coeur de la province d'Alger en prenant
le nom de l'Hillil, de la Mina et du Chélif qui les baignent. Là sont les
terres par excellence du coton, des tabacs, des fourrages, des. cé-
réales, les plus riches cultures de l'Algérie, soit alimentaires, soit in-
dustrielles.
5° Enfin, la grande ligne du centre qui traverserait toute l'Afrique
du nord, en prenant son point de départ dans le Maroc, en face Gi-
braltar, et en aboutissant à Tunis.
Tous les autres chemins de l'Algérie ne seraient que des sections ou
des embranchements de cette grande ligne centrale.
5. Navigation du Rhône.
Une arche marinière en fonte de 62 mètres est en construction au
pont Saint-Esprit sur le Rhône (Gard .
New Aimais
of the
CONSTRUCTION.
tt* 4, __ 2h>rU 1855,
Neùe Annalen
. der
BAUKUNST. •
CHRONIQUE.
1. lie Metropolitan rail-way.
On va construire à Londres un chemin de fer souterrain, d'une lon-
gueur de 6l,85, destiné à faire aboutir au centre de Londres même, dans
les caves de l'administration des postes (St. Martin's Lane), tous les prin-
cipaux chemins de fer anglais, déjà reliés entre eux par le chemin de
fer de ceinture. Les gares, qui seront immédiatement reliées avec
l'hôtel des Postes par le nouveau chemin de fer, sont la gare du Great*
ÎVesttm (Paddington), lagare Aa.North-TV'estern et du Great-Northern.
Des stations seront construites à chaque 1/2 mille, et aux carrefours
où se croisent et se correspondent les principales lignes d'omnibus. Les
trains partiront toutes les 5 minutes. De 8 à 11 heures du matin et de
3 à 6 heures du soir, il y aura des trains supplémentaires.
Dépense, 30 millions; association de toutes les compagnies du nord
de Londres.
Le chemin de fer des Halles, projeté pour Paris, est appelé à rendre
dans cette capitale les mêmes services que le chemin de fer métropo-
litain anglais.
S. Télégraphe soûs-marin il'Angleterre au royaume
de Haiiôwe.
En 1854, le télégraphe sous-marin du Pas-de-Calais a transmis 38,563
dépêches. En 1855, 35,721 seulement. Cette diminution est due moins
sans doute au ralentissement des affaires de bourse et de commerce
produit par la guerre, qu'à la concurrence d'un deuxième câble élec-
trique entre l'Angleterre et la Haye. Pour neutraliser à son tour cette
concurrence, la compagnie du Pas-du-Calais va poser, avec privilège
spécial, un troisième câble continental entre l'Angleterre et le Hanovre.
3. Réseau des routes agricoles des liandes.
Un réseau de routes agricoles, d'une longueur tola'e de 375 kilomè-
tres, va être établi aux frais de l'état dans le département des Landes.
Un ensemble de sections de 130 kilomètres environ sera exécuté
d'abord et coûtera un million environ.
Sur une partie des chaussées en question, il sera établi des rails en
bois à traction de chevaux.
Les résultats de cette entreprise seront des plus remarquables.
Des expériences récentes ont démontré avec quelle rapidité la vie et
la richesse se développent dans le département dont il s'agit par l'éta-
blissement de chemins de ce genre.
Les fossés des routes ont suffi pour dessécher de grandes étendues
de terrain, y faire naître une végétation toute nouvelle, y permettre
l'agriculture et la sylviculture dans les conditions les plus lucratives et
empêcher des fièvres pernicieuses. D'autre part, les débouchés ouverts
aux produits ont stimulé la culture et le travail de telle sorte que les
propriétés ont souvent doublé de valeur en trois ou quatre ans. Les
avantages de trafic que produirait, pour la compagnie du chemin de
fer du Midi, l'établissement des routes dont il s'agit l'ont amenée à
offrir son concours pour le transport gratuit de tous les matériaux,
des chaussées à établir. Les communes seront.chargées plus tard (dans
cinq ans) de l'entretien. „
4. lies chemins de fer de l'Algérie.
Cinq lignes de chemins de fer sont en ce moment l'objet de soumis-
sions ou d'études sérieuses.
1° La ligne d'Alger à Blidah, longue de 48 kilomètres, et dont
l'idée remonte aux premiers temps de l'occupation, est la plus ancienne
en date et la plus avancée administrativement. Un avant-projet, revu,
par les ingénieurs du gouvernement, a été présenté récemment à l'ap-
probation supérieure. Les stations priucipales de la ligne seraient l'Arba,
Rovigo et Bouflarik, Blidah est à 200 mètres d'altitude.
2" Là ligne de Philippeville à Constatltine (83 kilomètres de parcours
direct) s'est heurtée jusqu'à présent contre des difficultés de tracé qui
proviennent tant de l'épaisseur des massifs montagneux qui séparent
ces deux villes, que de la position élevée de Constantine (644 mètres
d'altitude). La compagnie-propose de tourner les principales difficultés
en passant par les régions de Bône et Guelma, qui ont toutes deux un
grand avenir.
3° Le chemin de fer d'drzew aux Salines, dans la province d'Oran,
est une petite ligne d'environ 14 kilomètres, sollicitée par les conces-
sionnaires des salines, et étudiée par les ingénieurs des ponts et
chaussées.
Si ce chemin de fer était prolongé sur la plaine du Tlélat ou sur celle
du Sig, il pourrait donner de bonnes recettes par le transport des per-
sonnes.
La plaine du Sig est un vaste et riche territoire de colonisation.
4° Le chemin de fer d'Oran au Sig (52 kilomètres) est à l'étude
sérieuse depuis deux ans. Ce serait la tête de ligne du chemin de fer
d'Alger à Oran qui, dans tous les projets d'ensemble, est mis au pre-
mier rang d'urgence ; tfest, d'ailleurs, celui dont l'exécution serait la
plus facile.
Stations à la Sénia, Valmy-le-Figuier, le Tlélàt et Saint-Denis-du-Sig.
Plusieurs embranchements sont projetés :
Embranchement de Moslaganem, traversée d'une suite de belles
plaines qui, continuant celle du Tlélat, de la Mélata, du Sig et de
l'Habra, se prolongent jusqu'au coeur de la province d'Alger en prenant
le nom de l'Hillil, de la Mina et du Chélif qui les baignent. Là sont les
terres par excellence du coton, des tabacs, des fourrages, des. cé-
réales, les plus riches cultures de l'Algérie, soit alimentaires, soit in-
dustrielles.
5° Enfin, la grande ligne du centre qui traverserait toute l'Afrique
du nord, en prenant son point de départ dans le Maroc, en face Gi-
braltar, et en aboutissant à Tunis.
Tous les autres chemins de l'Algérie ne seraient que des sections ou
des embranchements de cette grande ligne centrale.
5. Navigation du Rhône.
Une arche marinière en fonte de 62 mètres est en construction au
pont Saint-Esprit sur le Rhône (Gard .
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