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MAGASIN PITTORESQUE.
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dans t'eau ? Lui passeras-tu un anneau dans le nez, et lui
perceras-tu la mâchoire avec le fer? La réduiras-tu à la sup-
p'ication et à la prière ? Fera-t-elle un pacte avec toi, et de-
viendra-t-elle ton esclave à jamais? Tejoueras-tu d'elle comme
de l'oiseau, ou l'attacheras-tu prur tes jeunes filles? Tes amis
la couperont-ils par pièces, et les nëgocians s'en partageront-
ils les morceaux? Rempliras-tu ton filet de sa peau, et de sa
tête ta nasse à poissons? Mets ta main sur elle; songe à ce
que serait la lutte, et ne parle plus.
Du temps de l'empereur Claude, une baleine ayant échoué
dans le port d'Ostie, on fit tendre des cordes à l'entrée du
port pour l'empêcher d'en sortir, puis l'empereur lui-même
vint avec une petite escadre attaquer l'animal, qui périt sous
les traits des archers de la garde prétorienne. Ce fut un
spectacle extraordinaire, mais seulement un spectacle, car
on ne profita pas des dépouilles de l'animal, et il ne paraît
pas qu'on ait pensé à répéter, dans un but d'utilité, des expé-
ditions semblables.
A la vérité le roi de Mauritanie, Juba, en parlant de
certains cétacés qui étaient remontés en troupe dans un
fleuve et y avaient péri, dit que les marchands recher-
chaient l'huile qu'on retirait de ces animaux (probablement
celle qui flottait sur l'eau autour de leurs corps à demi dé-
composés), et qu'ils s'en servaient pour frotter leurs cha-
meaux afin de les préserver de la piqûre des taons. D'ailleurs
cet usage était si limité, que Pline, qui fait mention de qua-
rante-deux espèces d'huiles, ne parle pas même de l'huile de
poisson.
Lorsqu'un grand cétacé venait à mourir sur quelque
rivage, cela était considéré par les habitans comme une vé-
ritable calamité, à cause de l'odeur qui s'exhalait du cadavre;
et les habitans de Bunes, à ce que nous apprend Plutarque,
attribuèrent une maladie pestilentielle dont leur ville fut
ravagée aux émanations provenant du corps d'une baleine
que les flots avaient rejeté sur le rivage voisin.
Les petites espèces de cétacés étaient déjà cependant, à ce
qu'il parait, vers cette époque, l'objet d'une pèche assez im-
portante dans les mers de la Grèce. Ce n'était pas pour leur
huile qu'on les recherchait, mais pour leur chair. Aujour-
d'hui, cette chair nous semble rebutante mais ancienne-
ment on était sans doute moins délicat, et nous savons
que dans le moyen âge les marchés aux poissons étaient,
surtout pendant le carême, amplement fournis de marsouins
et de dauphins.
C'est probablement par la pêche des grandes espèces de
dauphins que les habitans de tout le littoral de la baie de
Biscaye ont prëtudë à la pêche de la bateine, dont ils ont
fait les premiers l'objet d'une industrie régulière. Lorsque
les baleines, qui, au commencement de notre ère, étaient
encore fréquentes dans cés parages, s'en éloignèrent enfin,
les Basques allèrent ptus loin pour les chercher; et dès lors,
Français furent comptés pour peu de chose, et une exclu-
sion complète n'eût pas été plus humiliante que ne le furent
tes conditions auxquelles ils reçurent une mesquine part.
Les Basques, comme nous l'avons déjà dit, avaient pris
l'habitude de faire l'Huile au fur et à mesure qu'ils prenaient
les bateines. Les Hollandais, dans la crainte du feu, n'osè-
rent pas fondre le lard à bord, et d'abord ils le conservaient
dansdes barriques jusqu'au retour. Comme cela rendait leurs
produits à la fois plus chers et moins bons, la compagnie
comme ils ne pouvaient revenir au port après chaque
capture, ils furent obligés d'employer des bâtimens assez
grands pour contenir le produit de toute une saison de pèche,
et construits de manière à ce qu'on pût installer à bord les
chaudières destinées à la fonte du lard.
De ce que les Basques ont été les premiers à entreprendre
ces expéditions lointaines, il ne s'ensuit pas, comme beau-
coup de gens semblent le croire, que les Français puissent
se vanter d'avoir devancé en cela toutes les autres nations
de l'Europe. Beaucoup de Basques, dont il est ici question,
étaient, depuis Henry de Transtamare, sujets du roi de Cas-
tille, et il parait même que les Asturiens, leurs voisins, s'a-
donnèrent presque aussitôt qu'eux à la grande pêche. C'est
du moins ce qu'on aurait droit de conclure, en voyant le
nombre des mots espagnols qui se trouvaient anciennement
dans le langage des baleiniers. Ainsi, dans une liste anglaise
des objets nécessaires à la pèche, liste écrite en -i589, et con-
servée dans la collection d'Haktuit, les manches de harpon
sont nommés estacas; les couteaux à émincer, machetes; les
lignes à lance et à harpon, ')M-t;e)tes et arpoizieras.
Les premières expéditions des Anglais pour la pêche de la
baleine ne sont pas de beaucoup postérieures à celles des
Basques, des Asturiens et des Gascons; et il existe des do-
cumens relatifs à une tentative de ce genre faite en ~524. Du
reste, à cette époque, les navigateurs formés en Angleterre
étaient bien loin d'égaler ceux qui sortaient des différens
ports de la baie de Biscaye, et leurs voyages furent, en gé-
néral, si peu profitables, que, jusqu'à la fin du xvf siècle,
cette branche d'industrie resta parmi eux très languissante.
Elle se ranima tout-à-coup après tes premiers voyages à la
baie d'Hudson mais dès qu'on fut informé en Europe des
avantages que semblait promettre la pêche dans les mers Arc-
tiques, les Hottandais, qui venaient de former, depuis peu
d'années, leur compagnie des Indes orientales, pensèrent
qu'il y avait peut-être autant à gagner près du cercle polaire
qu'entre les tropiques; et, sans négliger leur première spécu-
lation, ils en commencèrent une seconde, qu'ils suivirent
avec une égale persévérance. Sentant bien qu'ils ne pouvaient
devenir en un instant aussi habiles à cette pêche que des
hommes qui s'en occupaient depuis des siècles, ils commen-
cèrent par prendre des Basques à leur solde, et, d'abord dis-
ciples dociles, ils devinrent maîtres en peu de temps, et
purent se passer de tout secours étranger. Cependant les
Anglais, qui avaient précédé de quatre ans les Hollandais
dans ces mers, voulurent en pleine paix les en chasser, et
ce fut l'origine d'hostilités qui éclatèrent en ~6~7. Plusieurs
autres nations de l'Europe refusant, comme la nation hol-
landaise, de reconnaître les prétentions de l'Angleterre,
le débat devint général. Enfin les pêcheurs se virent con-
traints, par leur intérêt réciproque, de se partager cette mer
et de s'imposer des limites. Mais, dans cette transaction, les
forma, au Spitzberg, une factorerie où tous ceux de leurs
bâtimens qui péchaient à l'est du Groënland apportaient à
de courts intervalles leurs produits bruts, qui y étaient con-
vertis en huile. Le village auquel ils donnèrent le nom de
Smceremte! (du verbe smeereo, fondre), était, pendant la
saison de la pêche, le centre d'une activité prodigieuse. li y
venait des marchands de toutes sortes, et à degrés du pôle
on trouvait autant d'objets de luxe et de commodité qu'à
Amsterdam.
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dans t'eau ? Lui passeras-tu un anneau dans le nez, et lui
perceras-tu la mâchoire avec le fer? La réduiras-tu à la sup-
p'ication et à la prière ? Fera-t-elle un pacte avec toi, et de-
viendra-t-elle ton esclave à jamais? Tejoueras-tu d'elle comme
de l'oiseau, ou l'attacheras-tu prur tes jeunes filles? Tes amis
la couperont-ils par pièces, et les nëgocians s'en partageront-
ils les morceaux? Rempliras-tu ton filet de sa peau, et de sa
tête ta nasse à poissons? Mets ta main sur elle; songe à ce
que serait la lutte, et ne parle plus.
Du temps de l'empereur Claude, une baleine ayant échoué
dans le port d'Ostie, on fit tendre des cordes à l'entrée du
port pour l'empêcher d'en sortir, puis l'empereur lui-même
vint avec une petite escadre attaquer l'animal, qui périt sous
les traits des archers de la garde prétorienne. Ce fut un
spectacle extraordinaire, mais seulement un spectacle, car
on ne profita pas des dépouilles de l'animal, et il ne paraît
pas qu'on ait pensé à répéter, dans un but d'utilité, des expé-
ditions semblables.
A la vérité le roi de Mauritanie, Juba, en parlant de
certains cétacés qui étaient remontés en troupe dans un
fleuve et y avaient péri, dit que les marchands recher-
chaient l'huile qu'on retirait de ces animaux (probablement
celle qui flottait sur l'eau autour de leurs corps à demi dé-
composés), et qu'ils s'en servaient pour frotter leurs cha-
meaux afin de les préserver de la piqûre des taons. D'ailleurs
cet usage était si limité, que Pline, qui fait mention de qua-
rante-deux espèces d'huiles, ne parle pas même de l'huile de
poisson.
Lorsqu'un grand cétacé venait à mourir sur quelque
rivage, cela était considéré par les habitans comme une vé-
ritable calamité, à cause de l'odeur qui s'exhalait du cadavre;
et les habitans de Bunes, à ce que nous apprend Plutarque,
attribuèrent une maladie pestilentielle dont leur ville fut
ravagée aux émanations provenant du corps d'une baleine
que les flots avaient rejeté sur le rivage voisin.
Les petites espèces de cétacés étaient déjà cependant, à ce
qu'il parait, vers cette époque, l'objet d'une pèche assez im-
portante dans les mers de la Grèce. Ce n'était pas pour leur
huile qu'on les recherchait, mais pour leur chair. Aujour-
d'hui, cette chair nous semble rebutante mais ancienne-
ment on était sans doute moins délicat, et nous savons
que dans le moyen âge les marchés aux poissons étaient,
surtout pendant le carême, amplement fournis de marsouins
et de dauphins.
C'est probablement par la pêche des grandes espèces de
dauphins que les habitans de tout le littoral de la baie de
Biscaye ont prëtudë à la pêche de la bateine, dont ils ont
fait les premiers l'objet d'une industrie régulière. Lorsque
les baleines, qui, au commencement de notre ère, étaient
encore fréquentes dans cés parages, s'en éloignèrent enfin,
les Basques allèrent ptus loin pour les chercher; et dès lors,
Français furent comptés pour peu de chose, et une exclu-
sion complète n'eût pas été plus humiliante que ne le furent
tes conditions auxquelles ils reçurent une mesquine part.
Les Basques, comme nous l'avons déjà dit, avaient pris
l'habitude de faire l'Huile au fur et à mesure qu'ils prenaient
les bateines. Les Hollandais, dans la crainte du feu, n'osè-
rent pas fondre le lard à bord, et d'abord ils le conservaient
dansdes barriques jusqu'au retour. Comme cela rendait leurs
produits à la fois plus chers et moins bons, la compagnie
comme ils ne pouvaient revenir au port après chaque
capture, ils furent obligés d'employer des bâtimens assez
grands pour contenir le produit de toute une saison de pèche,
et construits de manière à ce qu'on pût installer à bord les
chaudières destinées à la fonte du lard.
De ce que les Basques ont été les premiers à entreprendre
ces expéditions lointaines, il ne s'ensuit pas, comme beau-
coup de gens semblent le croire, que les Français puissent
se vanter d'avoir devancé en cela toutes les autres nations
de l'Europe. Beaucoup de Basques, dont il est ici question,
étaient, depuis Henry de Transtamare, sujets du roi de Cas-
tille, et il parait même que les Asturiens, leurs voisins, s'a-
donnèrent presque aussitôt qu'eux à la grande pêche. C'est
du moins ce qu'on aurait droit de conclure, en voyant le
nombre des mots espagnols qui se trouvaient anciennement
dans le langage des baleiniers. Ainsi, dans une liste anglaise
des objets nécessaires à la pèche, liste écrite en -i589, et con-
servée dans la collection d'Haktuit, les manches de harpon
sont nommés estacas; les couteaux à émincer, machetes; les
lignes à lance et à harpon, ')M-t;e)tes et arpoizieras.
Les premières expéditions des Anglais pour la pêche de la
baleine ne sont pas de beaucoup postérieures à celles des
Basques, des Asturiens et des Gascons; et il existe des do-
cumens relatifs à une tentative de ce genre faite en ~524. Du
reste, à cette époque, les navigateurs formés en Angleterre
étaient bien loin d'égaler ceux qui sortaient des différens
ports de la baie de Biscaye, et leurs voyages furent, en gé-
néral, si peu profitables, que, jusqu'à la fin du xvf siècle,
cette branche d'industrie resta parmi eux très languissante.
Elle se ranima tout-à-coup après tes premiers voyages à la
baie d'Hudson mais dès qu'on fut informé en Europe des
avantages que semblait promettre la pêche dans les mers Arc-
tiques, les Hottandais, qui venaient de former, depuis peu
d'années, leur compagnie des Indes orientales, pensèrent
qu'il y avait peut-être autant à gagner près du cercle polaire
qu'entre les tropiques; et, sans négliger leur première spécu-
lation, ils en commencèrent une seconde, qu'ils suivirent
avec une égale persévérance. Sentant bien qu'ils ne pouvaient
devenir en un instant aussi habiles à cette pêche que des
hommes qui s'en occupaient depuis des siècles, ils commen-
cèrent par prendre des Basques à leur solde, et, d'abord dis-
ciples dociles, ils devinrent maîtres en peu de temps, et
purent se passer de tout secours étranger. Cependant les
Anglais, qui avaient précédé de quatre ans les Hollandais
dans ces mers, voulurent en pleine paix les en chasser, et
ce fut l'origine d'hostilités qui éclatèrent en ~6~7. Plusieurs
autres nations de l'Europe refusant, comme la nation hol-
landaise, de reconnaître les prétentions de l'Angleterre,
le débat devint général. Enfin les pêcheurs se virent con-
traints, par leur intérêt réciproque, de se partager cette mer
et de s'imposer des limites. Mais, dans cette transaction, les
forma, au Spitzberg, une factorerie où tous ceux de leurs
bâtimens qui péchaient à l'est du Groënland apportaient à
de courts intervalles leurs produits bruts, qui y étaient con-
vertis en huile. Le village auquel ils donnèrent le nom de
Smceremte! (du verbe smeereo, fondre), était, pendant la
saison de la pêche, le centre d'une activité prodigieuse. li y
venait des marchands de toutes sortes, et à degrés du pôle
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