Titre : Annales des arts et manufactures, ou Mémoires technologiques sur les découvertes modernes concernant les arts, les manufactures, l'agriculture et le commerce / par R. O'Reilly,...
Auteur : O'Reilly, R. (17..-180.?). Auteur du texte
Auteur : Barbier-Vémars, Joseph-Nicolas (1775-1853). Auteur du texte
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, PER 1970
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/06/2015
Machine orientale pour puiser Veau. 119 et la matière des seaux , qui sont remplacés par une ou deux chausses ou entonnoirs en cuir qui se versent d’eux - mêmes dans le ré servoir , et fournissent, dans le même espace de temps , beaucoup plus d’eau. Nous faisons usage, il est vrai, de seaux en bois, qui, arrivés à la hauteur du réservoir, versent l’eau au moyen d’un crochet qui leur fait faire la bascule. Ce mécanisme, fort simple d’ailleurs, a l’inconvénient de s’user prompte ment ; la secousse et le frottement tendent à ébranler le seau et même le réservoir, et bien tôt à détruire l’un ou l’autre. Les seaux or dinaires de bois , armés en fer , ont le même désavantage ; ils se choquent entre eux en montant ou en descendant ; ils frappent sans cesse contre les parois de la circonférence du puits, et tendent à le dégrader à la longue. En se servant des seaux en cuir, on n’aura pas les mêmes craintes , car la dé version de l’eau se fait d’une manière régulière, sans presque aucun frottement, et sur-tout sans secousses , et quoique le cuir paraisse moins durable que le bois, il l’est en effet davantage lorsqu’il est continuellement imbibé d’eau ; il devient alors très-élastique , se prête à tous les mouvemens , et reçoit l’impression des chocs sans en être offensé.
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