Titre : Annales des arts et manufactures, ou Mémoires technologiques sur les découvertes modernes concernant les arts, les manufactures, l'agriculture et le commerce / par R. O'Reilly,...
Auteur : O'Reilly, R. (17..-180.?). Auteur du texte
Auteur : Barbier-Vémars, Joseph-Nicolas (1775-1853). Auteur du texte
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, PER 1970
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/06/2015
Cames des machines souriantes, 119 nelles aux abscisses. Si l’on suppose que l’axe de l’anneau se meuve uniformément, le men- tonnet sur lequel la courbe presse, ainsi que le piston qui lui correspond , auront un mou vement uniforme pendant tout le temps qu’il sera pressé par la partie de la courbe contenue entre 1 et7 (1) ; et comme pendant tout ce temps
(i) Comme il résulte des principes généraux de la mé canique, que le moment de la résistance d’une force in variable est en raison de la vitesse de son mouvement , quelle que soit la nature du mécanisme qu’on emploie , il est clair que, comme par le mouvement des cames la charge est élevée à des hauteurs égales dans des temps égaux , le moment de la résistance doit aussi être égal et inva riable. Ce moment statique est, pour chaque point parti culier de la circonférence delà courbe , le produit de deux facteurs : l’un la distance de la charge au centre du mou vement , l’autre le sinus de l’inclinaison de la superficie oblique ou du coin comprimant à cette distance. Mais il est de la nature de cette courbe, que son inclinaison di minue dans le même rapport que l’éloignement de la charge , ou que la longueur du levier s’accroisse de telle sorte, que le produit de celte longueur par le sinus de l’inclinaison, conséquemment le moment statique, soit constant pour chaque point de la courbe (je me réserve de prouver théo riquement ce résultat dans une autre occasion). Donc la résistance pendant le mouvement doit toujours être la
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