Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1853-07-29
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 29 juillet 1853 29 juillet 1853
Description : 1853/07/29 (A0,N7). 1853/07/29 (A0,N7).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5707786j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
ASCENSION DU MONT ROSA,
HAUTEUR DE SON SOMMET DE PLUS ÉLEVÉ,
PAR MM. ADOLPHE ET HERMANN SCHLAGINTWEIT.
Les premières tentatives d’ascension du mont Rosa furent faites
du côté du sud ; MM. Vincent, Zumstein et von Welden atteigni
rent successivement les sommets désignés sous les noms de pyra
mide Vincent, hauteur de Ludwigs, pointe de Zumstein. On n’a pas
pu gravir jusqu’ici le sommet le plus élevé du côté du sud; en partie
à cause de sa trop grande distance des lieux habités, en partie à
cause des difficultés du terrain qui le séparent de la pointe de Zum
stein.
' Du côté du Valais, en partant de Zermatt, deux Français, pro
fesseurs à la Faculté de Besançon, MM. Ordinaire et Puiseux, ten
tèrent les premiers, en 1847, cette .périlleuse entreprise; ils par
vinrent jusqu’au col ou croupe qui sépare la pointe dite du nord
de la pointe la plus élevée, et s’arrêtèrent à 346 pieds au-dessous de
cette dernière. M. Ulrich, en 1848, MM. Ulrich et Gottlieb Stu-
der, en 1849, atteignirent ce même col. Les guides deM. Ulrich,
Madus et Mathias Zum Taugwald, franchirent les premiers l'inter
valle du col ou déjà croupe à la pointe la plus élevée; MM. Adolphe
et Hermann Schlagintweit ont été plus heureux, ils ont pu déter
miner, au moyen du baromètre, la.hauteur de cette pointe; le récit
encore inédit de leur courageuse excursion est de nature à intéres
ser les lecteurs du Cosmos j nous les laisserons parler eux-mêmes©
“Nous quittâmes Zermatt le 21 août 1851 au matin; cette pre-
mière journée fut employée à atteindre un point élevé où nous pus
sions passer la nuit, de manière à raccourcir, autant que possible, la
route que nous aurions à faire le lendemain.
«Nous couchâmes au lieu appelé Die Gadmen, à 2 753 mètres
de hauteur. On y trouve de petits murs faits de pierres amoncelées
à côté d’une cavité naturellement ouverte dans le rocher; c’est un
fort pauvre abri; et nous aurions pu tout aussi bien dresser notre
T. III. 29 JUILLET 1853, 2
HAUTEUR DE SON SOMMET DE PLUS ÉLEVÉ,
PAR MM. ADOLPHE ET HERMANN SCHLAGINTWEIT.
Les premières tentatives d’ascension du mont Rosa furent faites
du côté du sud ; MM. Vincent, Zumstein et von Welden atteigni
rent successivement les sommets désignés sous les noms de pyra
mide Vincent, hauteur de Ludwigs, pointe de Zumstein. On n’a pas
pu gravir jusqu’ici le sommet le plus élevé du côté du sud; en partie
à cause de sa trop grande distance des lieux habités, en partie à
cause des difficultés du terrain qui le séparent de la pointe de Zum
stein.
' Du côté du Valais, en partant de Zermatt, deux Français, pro
fesseurs à la Faculté de Besançon, MM. Ordinaire et Puiseux, ten
tèrent les premiers, en 1847, cette .périlleuse entreprise; ils par
vinrent jusqu’au col ou croupe qui sépare la pointe dite du nord
de la pointe la plus élevée, et s’arrêtèrent à 346 pieds au-dessous de
cette dernière. M. Ulrich, en 1848, MM. Ulrich et Gottlieb Stu-
der, en 1849, atteignirent ce même col. Les guides deM. Ulrich,
Madus et Mathias Zum Taugwald, franchirent les premiers l'inter
valle du col ou déjà croupe à la pointe la plus élevée; MM. Adolphe
et Hermann Schlagintweit ont été plus heureux, ils ont pu déter
miner, au moyen du baromètre, la.hauteur de cette pointe; le récit
encore inédit de leur courageuse excursion est de nature à intéres
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“Nous quittâmes Zermatt le 21 août 1851 au matin; cette pre-
mière journée fut employée à atteindre un point élevé où nous pus
sions passer la nuit, de manière à raccourcir, autant que possible, la
route que nous aurions à faire le lendemain.
«Nous couchâmes au lieu appelé Die Gadmen, à 2 753 mètres
de hauteur. On y trouve de petits murs faits de pierres amoncelées
à côté d’une cavité naturellement ouverte dans le rocher; c’est un
fort pauvre abri; et nous aurions pu tout aussi bien dresser notre
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