Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1863-04-03
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 03 avril 1863 03 avril 1863
Description : 1863/04/03 (T22,A12,N14). 1863/04/03 (T22,A12,N14).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143575w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
Le dernier volume du Cosmos d'A. de Humboldt (Stuttgart,
fin de 1862). — Copernic avait soixante-deux ans lorsqu'il fit
imprimer son immortel ouvrage de Revolutionibus corporum
cœlestium. Il eut la satisfaction d'en revoir lui-même les épreuves,
et peu de jours avant sa mort il en tint le premier exemplaire
dans ses mains défaillantes.
Humboldt avait à peu près l’âge du grand restaurateur de
l’astronomie quand il se mit à écrire , sous le titre de Cosmos,
emprunté à un traité d’Aristote, le résumé des études de toute
sa vie ; mais il n’eut pas la même satisfaction : il s’éteignit en
laissant son œuvre inachevée ; et on pourrait lui appliquer ce
mot célèbre : « Il cessa de travailler en cessant de vivre. »
Le 19 avril 1859, il avait envoyé à son éditeur Gotta, résidant
à Stuttgart, le commencement du cinquième volume, compre
nant le chapitre Sur la formation des roches. Ce chapitre fut
immédiatement livré à l’impression. L’épreuve en parvint à
Berlin le 10 mai suivant, juste au moment où le convoi funèbre
de l’auteur s’acheminait vers la cathédrale.
Humboldt avait pour habitude de ne rédiger ses pensées qu’à
mesure qu’on les imprimait. C’est ce qui explique pourquoi ses
amis, parmi lesquels il faut citer le.professeur Buschmann , ne
trouvèrent dans ses papiers que des matériaux épars, jugés
impropres, par l’éditeur lui-même, à former l’objet d’une publi
cation posthume. Le cinquième et dernier volume finit ainsi
brusquement à la page 98 : le reste de la première partie et toute
la deuxième partie de ce volume composent une table des ma
tières très-complète, travail consciencieux dû à M. Buschmann,
qui avait été chargé de la révision des épreuves du Cosmos.
La mort de Humboldt fut, pour ainsi dire, un deuil national
pour toute l’Allemagne. La France elle-même y prit une vive
part : on se rappelle que l’Empereur Napoléon III, la veille de son
départ pour la campagne d’Italie, ordonna, par un décret, l’exé-
Douzième année. — T. XXII. — 3 avril 1863. 14
4863
fin de 1862). — Copernic avait soixante-deux ans lorsqu'il fit
imprimer son immortel ouvrage de Revolutionibus corporum
cœlestium. Il eut la satisfaction d'en revoir lui-même les épreuves,
et peu de jours avant sa mort il en tint le premier exemplaire
dans ses mains défaillantes.
Humboldt avait à peu près l’âge du grand restaurateur de
l’astronomie quand il se mit à écrire , sous le titre de Cosmos,
emprunté à un traité d’Aristote, le résumé des études de toute
sa vie ; mais il n’eut pas la même satisfaction : il s’éteignit en
laissant son œuvre inachevée ; et on pourrait lui appliquer ce
mot célèbre : « Il cessa de travailler en cessant de vivre. »
Le 19 avril 1859, il avait envoyé à son éditeur Gotta, résidant
à Stuttgart, le commencement du cinquième volume, compre
nant le chapitre Sur la formation des roches. Ce chapitre fut
immédiatement livré à l’impression. L’épreuve en parvint à
Berlin le 10 mai suivant, juste au moment où le convoi funèbre
de l’auteur s’acheminait vers la cathédrale.
Humboldt avait pour habitude de ne rédiger ses pensées qu’à
mesure qu’on les imprimait. C’est ce qui explique pourquoi ses
amis, parmi lesquels il faut citer le.professeur Buschmann , ne
trouvèrent dans ses papiers que des matériaux épars, jugés
impropres, par l’éditeur lui-même, à former l’objet d’une publi
cation posthume. Le cinquième et dernier volume finit ainsi
brusquement à la page 98 : le reste de la première partie et toute
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qui avait été chargé de la révision des épreuves du Cosmos.
La mort de Humboldt fut, pour ainsi dire, un deuil national
pour toute l’Allemagne. La France elle-même y prit une vive
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