Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1858-03-19
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 19 mars 1858 19 mars 1858
Description : 1858/03/19 (T12,A7,N12). 1858/03/19 (T12,A7,N12).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t511434974
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
309
XQUNOUVELLES DE LA SEMAINE.
( o . ve
L’éclipse du 15 mars a été observée à l’Institut technomatique
de M.Porro-dans des conditions tout à fait exceptionnelles et
qui, si le temps avait été meilleur, devaient conduire à des résul
tats extrêmement importants. On n’a pas obtenu tout ce qu’on
désirait; mais— on a beaucoup obtenu, et nous sommes heureux
de pouvoir donner dès aujourd’hui un récit substantiel de cette
glorieuse tentative.
M. Faye avait communiqué dernièrement à l’Académie, et nous
l’avons analysée dans le Cosmos, une méthode d’observation de
l’éclipse, où la photographie était appelée à jouer un rôle
principal ; mais pour obtenir des photographies de grandes di
mensions, il aurait fallu, avec les anciens instruments, projeter
des images oculaires toujours imparfaites, entachées d’erreurs
de déformations, etc.
La grande lunette de 52 centimètres d'ouverture, de 16 mètres
de longueur focale, en permettant, au contraire, de prendre di
rectement à son foyer, et dans toute sa pureté, une grande image,
devait donner bien certainement la seule solution possible et com
plète du problème, posé par M. Faye, de l’application pratique de
la photographie à la détermination de plusieurs données impor
tantes du système solaire.
Pour obtenir ce résultat, il y avait cependant beaucoup de dif
ficultés à vaincre. Il s’agissait d’obtenir l’image en un centième
de seconde; il s’agissait de noter avec la même précision l’azi
mut ; il fallait employer un procédé photographique qui permit
de préparer d’avance les glaces toutes prêtes à être exposées à la
lumière à l’instant voulu, que l’on pût faire se succéder l’une à
l’autre avec rapidité, durant une très-courte période de temps, aux
trois moments les plus importants de l’éclipse : le commencement,
le milieu et la fin.
M. Quinet, le photographe habile que tout le monde connaît,
l'inventeur d’un procédé de collodion sec éminemment pratique
et qu’on ne saurait trop recommander aux astronomes, a bien
voulu prêter son concours dans cette circonstance.
MM. Digney frères, dont le dernier télégraphe électrique, con
struit avec le concours de M. Baudouin, est peut-être le dernier
mot de cet art merveilleux, en tant, du moins, qu’il s’agit de l’im
pression des dépêches, ont eu l’extrême obligeance, non-seule-
Septième année. — T. XII, 19 mars 185S. 12
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XQUNOUVELLES DE LA SEMAINE.
( o . ve
L’éclipse du 15 mars a été observée à l’Institut technomatique
de M.Porro-dans des conditions tout à fait exceptionnelles et
qui, si le temps avait été meilleur, devaient conduire à des résul
tats extrêmement importants. On n’a pas obtenu tout ce qu’on
désirait; mais— on a beaucoup obtenu, et nous sommes heureux
de pouvoir donner dès aujourd’hui un récit substantiel de cette
glorieuse tentative.
M. Faye avait communiqué dernièrement à l’Académie, et nous
l’avons analysée dans le Cosmos, une méthode d’observation de
l’éclipse, où la photographie était appelée à jouer un rôle
principal ; mais pour obtenir des photographies de grandes di
mensions, il aurait fallu, avec les anciens instruments, projeter
des images oculaires toujours imparfaites, entachées d’erreurs
de déformations, etc.
La grande lunette de 52 centimètres d'ouverture, de 16 mètres
de longueur focale, en permettant, au contraire, de prendre di
rectement à son foyer, et dans toute sa pureté, une grande image,
devait donner bien certainement la seule solution possible et com
plète du problème, posé par M. Faye, de l’application pratique de
la photographie à la détermination de plusieurs données impor
tantes du système solaire.
Pour obtenir ce résultat, il y avait cependant beaucoup de dif
ficultés à vaincre. Il s’agissait d’obtenir l’image en un centième
de seconde; il s’agissait de noter avec la même précision l’azi
mut ; il fallait employer un procédé photographique qui permit
de préparer d’avance les glaces toutes prêtes à être exposées à la
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l’autre avec rapidité, durant une très-courte période de temps, aux
trois moments les plus importants de l’éclipse : le commencement,
le milieu et la fin.
M. Quinet, le photographe habile que tout le monde connaît,
l'inventeur d’un procédé de collodion sec éminemment pratique
et qu’on ne saurait trop recommander aux astronomes, a bien
voulu prêter son concours dans cette circonstance.
MM. Digney frères, dont le dernier télégraphe électrique, con
struit avec le concours de M. Baudouin, est peut-être le dernier
mot de cet art merveilleux, en tant, du moins, qu’il s’agit de l’im
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