Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1869-01-16
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 16 janvier 1869 16 janvier 1869
Description : 1869/01/16 (T4,A18,N3). 1869/01/16 (T4,A18,N3).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143462x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
57
BULLETIN
individuelle en France et aux États-Unis. — Libéralité de
. — Un nouveau genre de misère. — La science française est
— Lettre de M. Stuart Mill aux dames organisatrices de l’en-
t supérieur des femmes à Saint-Pétersbourg.
s avons annoncé l’inauguration de l’École publique et
des sciences industrielles de Worcester (États-Unis),
e due à la libéralité de deux citoyens, MM. John Boynton et
Salisbury, qui ont consacré à cette fondation environ un mil
lion de francs. « Qu’on trouve leurs pareils en France, disions-
nous. »
Un de nos lecteurs nous fait observer qu’ils ne sont point tout
à fait introuvables : « Il y a deux ans, nous écrit-il, un manu
facturier de Mulhouse, M. Jules Siegfried, a mis à la disposi
tion de la Société industrielle de cette ville une somme de
100 000 fr., à la condition de fonder une école de commerce.
Il y a quelques mois, le même philanthrope a offert une nouvelle
somme de 100 000 francs à la condition d’organiser un cercle
d’ouvriers. » (Le mémoire de M. Siegfried est inséré dans le
bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, novembre 1868,
qui vient de paraître.)
Nous sommes heureux d’avoir à enregistrer de tels faits. Mais
ils n’infirment nullement l’observation à laquelle nous avions
donné la forme d’une sorte de défi. Les Jules Siegfried sont, et
ne peuvent être en France, pays de tutelle, que des exceptions,
tandis que les John Boynton et Salisbury ne sont déjà plus
rares aux États-Unis d’Amérique, pays d’initiative individuelle.
L’initiative privée ne peut donner couramment d’aussi grands
résultats que dans les lieux où n’étant entravée par rien, elle
est habituée à pourvoir à tout.
Un Peabody, par exemple, n’est possible qu’aux États-Unis.
Saisissons l’occasion de consigner ici ces chiffres prodigieux :
les sommes consacrées par cet illustre millionnaire à des œuvres
de charité et d’utilité publique s’élèvent, dit-on, à la somme
de 10 millions de dollars ou 50 millions de francs. Dans ce
total, l’Institut de Baltimore figure pour 1 million!
Qu’un Peabody ferait l’affaire de la science française, s’il est
vrai, comme l’affirme M. Charles Martins dans la Revue des Deux
Dix-huitième année. — Troisième série. — Tome IV. — 3 e livraison, 16 janvier 1869
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BULLETIN
individuelle en France et aux États-Unis. — Libéralité de
. — Un nouveau genre de misère. — La science française est
— Lettre de M. Stuart Mill aux dames organisatrices de l’en-
t supérieur des femmes à Saint-Pétersbourg.
s avons annoncé l’inauguration de l’École publique et
des sciences industrielles de Worcester (États-Unis),
e due à la libéralité de deux citoyens, MM. John Boynton et
Salisbury, qui ont consacré à cette fondation environ un mil
lion de francs. « Qu’on trouve leurs pareils en France, disions-
nous. »
Un de nos lecteurs nous fait observer qu’ils ne sont point tout
à fait introuvables : « Il y a deux ans, nous écrit-il, un manu
facturier de Mulhouse, M. Jules Siegfried, a mis à la disposi
tion de la Société industrielle de cette ville une somme de
100 000 fr., à la condition de fonder une école de commerce.
Il y a quelques mois, le même philanthrope a offert une nouvelle
somme de 100 000 francs à la condition d’organiser un cercle
d’ouvriers. » (Le mémoire de M. Siegfried est inséré dans le
bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, novembre 1868,
qui vient de paraître.)
Nous sommes heureux d’avoir à enregistrer de tels faits. Mais
ils n’infirment nullement l’observation à laquelle nous avions
donné la forme d’une sorte de défi. Les Jules Siegfried sont, et
ne peuvent être en France, pays de tutelle, que des exceptions,
tandis que les John Boynton et Salisbury ne sont déjà plus
rares aux États-Unis d’Amérique, pays d’initiative individuelle.
L’initiative privée ne peut donner couramment d’aussi grands
résultats que dans les lieux où n’étant entravée par rien, elle
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Un Peabody, par exemple, n’est possible qu’aux États-Unis.
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Qu’un Peabody ferait l’affaire de la science française, s’il est
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