Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/11/2022
COSMOS.
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Le frein Ourselin. — Arrêter instantanément un train animé d’une vitesse considérable, tel est le problème qui a suscité le plus de recherches, et fait naître le plus d’inventeurs. Que de systèmes n’ont pas été essayés déjà ! Les directeurs des compa gnies de chemins de fer congédient tous les jours de prétendus novateurs qui se flattent d’avoir trouvé cette pierre philosophale de la mécanique industrielle. Par suite du grand nombre d'essais infructueux qui ont été tentés, le public est en droit de se défier de toute proposition nouvelle à cet égard. Mais il nous semble que le seul mérite capable de recommander à l'attention un système quelconque, c’est la simplicité dans son mécanisme. A ce titre, le procédé imaginé par M. Ourselin est digne d’une mention spéciale. Il consiste à faire passer instantanément un certain nombre de wagons, calculé en raison du poids et de la vitesse du train, de l’état de véhicules roulants, à l’état de traîneaux glissant sur des patins. Ces patins, par suite du frottement considérable qu’ils exercent sur les rails, diminuent sans danger la vitesse acquise dans un temps donné. L’action prompte, énergique et rationnelle de ce frein est tou jours à la disposition immédiate du mécanicien, qui, pour l’arrêt ordinaire aux stations ou en cas de danger, fait agir lui-même l’appareil qui transforme instantanément en traîneau le premier wagon-frein, dont le ralentissement subit fait agir les appareils des wagons suivants, qui se transforment automatiquement et successivement en traîneaux. M. Georges Barrai, dans la Presse scientifique, résume ainsi qu’il suit l’ensemble du système de M. Ourselin. Il met le nombre de freins que l’on veut à la disposition directe et immédiate du mécanicien.
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