Presse et revues
28 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1859-09-09
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 09 septembre 1859 09 septembre 1859
Description : 1859/09/09 (T15,A8,N11). 1859/09/09 (T15,A8,N11).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t511433919
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/11/2022
COSMOS.
281
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Vendredi matin, 2 septembre, vers sept heures, c’est-à-dire au
moment où commence le service dans les diverses stations, on a
remarqué, au poste central établi au ministère de l’intérieur, que
quelques appareils étaient parcourus par l'électrité, comme si le
poste correspondant eût envoyé le courant électrique d’une façon
permanente, et l’on n’a pas tardé à reconnaître que le fait était
général, tous les postes, sans exception, étant dans le mêm
état.
En interrompant le circuit, c’est-à-dire en produisant dans le
fil conducteur une solution de continuité, on observait de très-
fortes étincelles.
La même chose se produisait en même temps dans toutes les
stations télégraphiques de France ; les postes qui se trouvent
entre deux lignes recevaient le courant des deux côtés. A neuf
heures et demie, l’électricité, au lieu d’être permanente, ne se
manifestait plus que par intervalles.
Les autorités scientifiques ont dû être appelées pour rendre
compte du phénomène.
Dans les temps d’orage, l’électricité atmosphérique produit
bien des décharges qui font marcher les appareils télégraphiques,
mais ces décharges sont instantanées et n’ont pas le caractère
permanent qui s’est manifesté cette fois. De plus, lorsque l’élec
tricité atmosphérique traverse un appareil, elle en brûle ordinai
rement les bobines, tandis que, dans le cas dont il s’agit, quoique
le phénomène ait duré d’abord près de trois heures sans inter
ruption, tous les appareils ont été épargnés.
Plus tard, le phénomène, qui vers neuf heures et demie, ne se
manifestait plus que par intervalles, a recommencé ensuite avec
intensité.
— On écrit de Bâle, le 30 août :
« On a observé ici, dans la nuit du 28 au 29, une magnifique
aurore boréale. Dans la nuit du 28 au 29, le télégraphe électrique
présenta, en outre, des phénomènes singuliers. De onze heures
du soir à sept heures du matin, un courant se manifesta de mi
nute en minute sur toute la ligne, comme quand on fait des traits,
de manière que pendant tout ce temps il fut impossible de trans
mettre des dépêches. Ce phénomène était tout différent de celui
qu’on observe dans les orages ordinaires. Tandis que, dans ces
Huitième année. — T. XV, 9 septembre 1859. 11
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Vendredi matin, 2 septembre, vers sept heures, c’est-à-dire au
moment où commence le service dans les diverses stations, on a
remarqué, au poste central établi au ministère de l’intérieur, que
quelques appareils étaient parcourus par l'électrité, comme si le
poste correspondant eût envoyé le courant électrique d’une façon
permanente, et l’on n’a pas tardé à reconnaître que le fait était
général, tous les postes, sans exception, étant dans le mêm
état.
En interrompant le circuit, c’est-à-dire en produisant dans le
fil conducteur une solution de continuité, on observait de très-
fortes étincelles.
La même chose se produisait en même temps dans toutes les
stations télégraphiques de France ; les postes qui se trouvent
entre deux lignes recevaient le courant des deux côtés. A neuf
heures et demie, l’électricité, au lieu d’être permanente, ne se
manifestait plus que par intervalles.
Les autorités scientifiques ont dû être appelées pour rendre
compte du phénomène.
Dans les temps d’orage, l’électricité atmosphérique produit
bien des décharges qui font marcher les appareils télégraphiques,
mais ces décharges sont instantanées et n’ont pas le caractère
permanent qui s’est manifesté cette fois. De plus, lorsque l’élec
tricité atmosphérique traverse un appareil, elle en brûle ordinai
rement les bobines, tandis que, dans le cas dont il s’agit, quoique
le phénomène ait duré d’abord près de trois heures sans inter
ruption, tous les appareils ont été épargnés.
Plus tard, le phénomène, qui vers neuf heures et demie, ne se
manifestait plus que par intervalles, a recommencé ensuite avec
intensité.
— On écrit de Bâle, le 30 août :
« On a observé ici, dans la nuit du 28 au 29, une magnifique
aurore boréale. Dans la nuit du 28 au 29, le télégraphe électrique
présenta, en outre, des phénomènes singuliers. De onze heures
du soir à sept heures du matin, un courant se manifesta de mi
nute en minute sur toute la ligne, comme quand on fait des traits,
de manière que pendant tout ce temps il fut impossible de trans
mettre des dépêches. Ce phénomène était tout différent de celui
qu’on observe dans les orages ordinaires. Tandis que, dans ces
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