Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1861-03-22
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 22 mars 1861 22 mars 1861
Description : 1861/03/22 (T18,A10,N12). 1861/03/22 (T18,A10,N12).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t511432627
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/11/2022
Sur la lumière électrique, par M. Faye. — «L’administration
des phares s’est préoccupée depuis longtemps de l’emploi de la
lumière électrique à la mer. Les belles expériences dont j’ai été
témoin ces jours-ci à son établissement du quai de Billy, m’au
raient convaincu, si j’avais pu en douter, de l’immense supério
rité de cette lumière et des progrès qui seront dus à son emploi.
Il reste peut-être à vaincre des difficultés de pratique, de routine
ou de finances, dont une administration doit se préoccuper;
mais, on le conçoit, le public qui a pu récemment contempler
comme moi les effets splendides de l’électricité, ne s’arrêtera pas
un seul instant à ces difficultés, Quand on voit un de ces feux
placé au foyer d’une grande lentille projeter un faisceau de lu
mière illuminant les moindres corpuscules de l’air, frappant l’œil,
à toute distance, d’un éblouissement subit, et rendant pour ainsi
dire translucides les doigts de la main interposée, comme si le
constructeur avait dérobé au soleil un fragment de sa pho
tosphère, on se dit que ce qui est grand, beau et réalisable, doit
être réalisé avec toutes ses conséquences, et le sera tôt ou tard.
J’ajouterai encore quelques mots sur les belles expériences des
Tuileries, où l’on voit des aimants engendrer, à l’aide d’une ma
chine à vapeur, une si splendide lumière électrique. Cette lu
mière avait un grave défaut : elle éblouissait les passants. Pour y
remédier, les auteurs l’ont hissée à une assez grande élévation,
d’où ses rayons tombent sur le sol comme ceux du soleil. Mais
l’inconvénient s’est reporté sur le premier étage du palais voisin.
Impossible de se tourner vers les fenêtres donnant sur la place
sans recevoir dans les yeux ces éblouissantes clartés. Alors on
s’est résigné à entourer le feu électrique d’une lanterne de verre
dépoli, en sacrifiant les cinq sixièmes de la lumière produite (un
feu ayant la puissance de 180 becs de carcel se trouve ainsi ré
duit à 30). A mon avis on lèverait la difficulté par un artifice fort
simple, basé encore sur l’emploi des miroirs sphériques. Il suffit
rait de couvrir le foyer lumineux d’une large demi-sphère de verre
poli en dedans, légèrement dépoli en dehors, dont la calotte supé-
Dixième année. — T. XVIII. — 22 mars 1861. ■; 12
des phares s’est préoccupée depuis longtemps de l’emploi de la
lumière électrique à la mer. Les belles expériences dont j’ai été
témoin ces jours-ci à son établissement du quai de Billy, m’au
raient convaincu, si j’avais pu en douter, de l’immense supério
rité de cette lumière et des progrès qui seront dus à son emploi.
Il reste peut-être à vaincre des difficultés de pratique, de routine
ou de finances, dont une administration doit se préoccuper;
mais, on le conçoit, le public qui a pu récemment contempler
comme moi les effets splendides de l’électricité, ne s’arrêtera pas
un seul instant à ces difficultés, Quand on voit un de ces feux
placé au foyer d’une grande lentille projeter un faisceau de lu
mière illuminant les moindres corpuscules de l’air, frappant l’œil,
à toute distance, d’un éblouissement subit, et rendant pour ainsi
dire translucides les doigts de la main interposée, comme si le
constructeur avait dérobé au soleil un fragment de sa pho
tosphère, on se dit que ce qui est grand, beau et réalisable, doit
être réalisé avec toutes ses conséquences, et le sera tôt ou tard.
J’ajouterai encore quelques mots sur les belles expériences des
Tuileries, où l’on voit des aimants engendrer, à l’aide d’une ma
chine à vapeur, une si splendide lumière électrique. Cette lu
mière avait un grave défaut : elle éblouissait les passants. Pour y
remédier, les auteurs l’ont hissée à une assez grande élévation,
d’où ses rayons tombent sur le sol comme ceux du soleil. Mais
l’inconvénient s’est reporté sur le premier étage du palais voisin.
Impossible de se tourner vers les fenêtres donnant sur la place
sans recevoir dans les yeux ces éblouissantes clartés. Alors on
s’est résigné à entourer le feu électrique d’une lanterne de verre
dépoli, en sacrifiant les cinq sixièmes de la lumière produite (un
feu ayant la puissance de 180 becs de carcel se trouve ainsi ré
duit à 30). A mon avis on lèverait la difficulté par un artifice fort
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