Presse et revues
28 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1861-03-15
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 15 mars 1861 15 mars 1861
Description : 1861/03/15 (T18,A10,N11). 1861/03/15 (T18,A10,N11).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143261t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/11/2022
281
Pain sans ferment de M. le docteur Dauglish. — On a fait à
Paris, la semaine dernière, l’essai de la fabrication du pain sans
ferment de M. Dauglish, si nous n’avons pas assisté aux expé
riences,. c’est que nous les avons déjà vues exécutées sous nos
yeux à Aberdeen. Nous avons cependant mangé du pain fait à
Paris; son goût ne laissait rien à désirer, mais il n’était pas assez
cuit. Nos lecteurs ne s’attendent sans doute pas à ce que nous
rendrons compte de ces expériences, que partout autour de nous
on regarde comme nouvelles, et comme un événement, car le
Cosmos, qui est en avant du progrès de plusieurs mois en géné
ral, et de quelques années souvent, a longuement décrit le pro
cédé du Dr Dauglish, et signalé ses avantages, il y a plus de trois
ans, dans sa livraison du 29 janvier 1858, tom. 12, p. 114.
Désinfecté des vidanges par la poudre Corne. — Sur l’invita
tion de MM. Corne et Hervé, nous avons assisté, le lundi h mars,
dans l’établissement municipal de La Villette, connu sous le nom
de Dépottoir, à une très-curieuse et très-importante expérience
de désinfection des vidanges par la poudre Corne. L'essai se
faisait sous la direction de M. Huet, ingénieur des ponts-et-
chaussées, gendre de M. Michal, et de M. Duval, chargé du ser
vice du Dépottoir. On verse chaque matin dans les citernes du
Dépottoir le produit des vidanges de la nuit, s’élevant en moyenne
à 1 200mètres cubes de matières demi-solides, demi-liquides; et,
dans la journée, on les refoule au moyen d’une puissante machine
à vapeur, par des tuyaux longs de 7 ou 8 kilomètres, jusque dans
les vastes bassins de Bondy, où elles sont converties en engrais ou
en poudrette pour être livrées à l’agriculture. On comprend com
bien est grande l’infection produite par la présence presque con
tinuelle au sein de citernes nécessairement mal aérées, d’une si
grande quantité de déjections en pleine décomposition. On a
essayé par mille moyens déjà de combattre efficacement ce foyer
d’émanations nauséabondes; on a employé tour à tour les sels de
fer, de zinc, de plomb, la tourbe, le charbon, etc., etc.; quelques-
uns de ces moyens ont eu un succès éphémère, mais aucun n’a
Dixième année. — T. XVIII. — 15 mars 1861. Il
Pain sans ferment de M. le docteur Dauglish. — On a fait à
Paris, la semaine dernière, l’essai de la fabrication du pain sans
ferment de M. Dauglish, si nous n’avons pas assisté aux expé
riences,. c’est que nous les avons déjà vues exécutées sous nos
yeux à Aberdeen. Nous avons cependant mangé du pain fait à
Paris; son goût ne laissait rien à désirer, mais il n’était pas assez
cuit. Nos lecteurs ne s’attendent sans doute pas à ce que nous
rendrons compte de ces expériences, que partout autour de nous
on regarde comme nouvelles, et comme un événement, car le
Cosmos, qui est en avant du progrès de plusieurs mois en géné
ral, et de quelques années souvent, a longuement décrit le pro
cédé du Dr Dauglish, et signalé ses avantages, il y a plus de trois
ans, dans sa livraison du 29 janvier 1858, tom. 12, p. 114.
Désinfecté des vidanges par la poudre Corne. — Sur l’invita
tion de MM. Corne et Hervé, nous avons assisté, le lundi h mars,
dans l’établissement municipal de La Villette, connu sous le nom
de Dépottoir, à une très-curieuse et très-importante expérience
de désinfection des vidanges par la poudre Corne. L'essai se
faisait sous la direction de M. Huet, ingénieur des ponts-et-
chaussées, gendre de M. Michal, et de M. Duval, chargé du ser
vice du Dépottoir. On verse chaque matin dans les citernes du
Dépottoir le produit des vidanges de la nuit, s’élevant en moyenne
à 1 200mètres cubes de matières demi-solides, demi-liquides; et,
dans la journée, on les refoule au moyen d’une puissante machine
à vapeur, par des tuyaux longs de 7 ou 8 kilomètres, jusque dans
les vastes bassins de Bondy, où elles sont converties en engrais ou
en poudrette pour être livrées à l’agriculture. On comprend com
bien est grande l’infection produite par la présence presque con
tinuelle au sein de citernes nécessairement mal aérées, d’une si
grande quantité de déjections en pleine décomposition. On a
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d’émanations nauséabondes; on a employé tour à tour les sels de
fer, de zinc, de plomb, la tourbe, le charbon, etc., etc.; quelques-
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