Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1868-08-01
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 01 août 1868 01 août 1868
Description : 1868/08/01 (A17,SER3). 1868/08/01 (A17,SER3).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5733676h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/11/2022
COSMOS.
113
BULLETIN
Le câble transatlantique français. — Tremblement de terre dans les
Pyrénées. — L’Académie d’agriculture.
Un nouveau câble sous-marin sera jeté l’année prochaine
entre l’Europe et l’Amérique. Il partira de Brest pour aboutir
à New-York. L’autorisation en a été accordée, le 6 juillet, à
M. E. d’Erlanger, banquier à Paris, et à M. Julius Reuter, de
Londres. Les concessionnaires se sont engagés à livrer le câble
à la libre transmission des.dépêches le 1 er septembre 1869, au
plus tard, et ils ont obtenu du gouvernement français un privi
lège de vingt ans.
Il existe déjà deux câbles transatlantiques, entre l’Europe et
les Etats-Unis ; un troisième câble aura-t-il quelque chance de
succès? Voilà, évidemment, la question que le public s’est
posée, à la première nouvelle de l’entreprise de MM. d’Erlanger
et Reuter. Il est aisé d’y répondre.
Avec le câble de Brest à New-York, les dépêches n’auront à
parcourir que deux stations, si le câble est direct, ou trois, si
on le fait passer, comme on paraît en avoir conçu le projet, par
la colonie française de Saint-Pierre et Miquelon : 1° de Paris à
Brest; 2° de Brest à Saint-Pierre; 3° de Saint-Pierre à New-
York.
Une dépêche française expédiée par les câbles anglais, doit,
au contraire, évoluer à travers onze lignes différentes, dont six
lignes terrestres et cinq câbles sous-marins. Voici les détails
de cette longue pérégrination qui multiplie les causes d’erreur
et d’interruption, et rend, en même temps, plus coûteuse la
transmission des dépêches. : 10 de Paris à Calais-Boulogne ou
Dieppe, ligne de terre,- 2° de Calais-Boulogne ou Dieppe à
Douvres, câble,- 3° de Douvres à Londres, ligne de terre,- 4° de
Londres à Holydead (Angleterre), ligne de terre,- 5° de Holydead
à Howth (Irlande), câble,- 6° de Howth à Valentia (Irlande),
ligne de terre,- 7° de. Valentia à Trinity-Bay (Terre-Neuve),
câble atlantique,- 8° de Trinity-Bay à Placentia (Terre-Neuve),
ligne de terre,- 9° de Placentia à Saint-Pierre (île du golfe Saint-
Laurent), câble,- 10° de Saint-Pierre à Sydney (Amérique du
Nord), câble,- 11° de Sydney New-York, ligne de terre.
Dix-septième année. — Troisième série. — Tome III. — 5 e livraison, 1 er août 1868.
113
BULLETIN
Le câble transatlantique français. — Tremblement de terre dans les
Pyrénées. — L’Académie d’agriculture.
Un nouveau câble sous-marin sera jeté l’année prochaine
entre l’Europe et l’Amérique. Il partira de Brest pour aboutir
à New-York. L’autorisation en a été accordée, le 6 juillet, à
M. E. d’Erlanger, banquier à Paris, et à M. Julius Reuter, de
Londres. Les concessionnaires se sont engagés à livrer le câble
à la libre transmission des.dépêches le 1 er septembre 1869, au
plus tard, et ils ont obtenu du gouvernement français un privi
lège de vingt ans.
Il existe déjà deux câbles transatlantiques, entre l’Europe et
les Etats-Unis ; un troisième câble aura-t-il quelque chance de
succès? Voilà, évidemment, la question que le public s’est
posée, à la première nouvelle de l’entreprise de MM. d’Erlanger
et Reuter. Il est aisé d’y répondre.
Avec le câble de Brest à New-York, les dépêches n’auront à
parcourir que deux stations, si le câble est direct, ou trois, si
on le fait passer, comme on paraît en avoir conçu le projet, par
la colonie française de Saint-Pierre et Miquelon : 1° de Paris à
Brest; 2° de Brest à Saint-Pierre; 3° de Saint-Pierre à New-
York.
Une dépêche française expédiée par les câbles anglais, doit,
au contraire, évoluer à travers onze lignes différentes, dont six
lignes terrestres et cinq câbles sous-marins. Voici les détails
de cette longue pérégrination qui multiplie les causes d’erreur
et d’interruption, et rend, en même temps, plus coûteuse la
transmission des dépêches. : 10 de Paris à Calais-Boulogne ou
Dieppe, ligne de terre,- 2° de Calais-Boulogne ou Dieppe à
Douvres, câble,- 3° de Douvres à Londres, ligne de terre,- 4° de
Londres à Holydead (Angleterre), ligne de terre,- 5° de Holydead
à Howth (Irlande), câble,- 6° de Howth à Valentia (Irlande),
ligne de terre,- 7° de. Valentia à Trinity-Bay (Terre-Neuve),
câble atlantique,- 8° de Trinity-Bay à Placentia (Terre-Neuve),
ligne de terre,- 9° de Placentia à Saint-Pierre (île du golfe Saint-
Laurent), câble,- 10° de Saint-Pierre à Sydney (Amérique du
Nord), câble,- 11° de Sydney New-York, ligne de terre.
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