Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1860-08-31
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 31 août 1860 31 août 1860
Description : 1860/08/31 (T17,A9,N9). 1860/08/31 (T17,A9,N9).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143648b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
257
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Notice nécrologique sur M. Duméril.
M. Duméril (André-Marie-Constant), né à Amiens le 1 er janvier
1774, et déjà prévôt d’anatomie à l’école de Rouen en 1793, eut
le rare bonheur de pouvoir aider au mouvement intellectuel qui,
malgré le bruit des armes et les enivrements de la victoire,
marqua en France les premières années du XIX® siècle.
Il fut chargé en 1801 de l’enseignement de l’anatomie à la Fa
culté de médecine de Paris, et pendant sa longue carrière il oc
cupa successivement plusieurs chaires dans cette école, dont la
célébrité est si légitime. Il consacra aussi une partie de son temps
à l’exercice de la médecine, et, en 1805, on le vit, dans le midi de
l’Espagne, affrontant les dangers d’une épidémie cruelle pour
contribuer au progrès de son art. Mais il aimait trop la culture
des sciences naturelles pour s’en laisser détourner par le soin
de sa fortune, et, tout en remplissant avec zèle les charges de
ses fonctions, il ne cessa jamais de s’occuper d’études zoologi
ques. Ses premières publications eurent pour objet la classifica
tion naturelle des insectes ; elles datent de 1797, et, soixante-trois
ans plus tard, peu de jours avant sa mort, nous l’avons vu pour
suivant encore avec une ardeur juvénile des travaux du même
ordre.
En 1800 il rédigea, sous la direction de Cuvier, les deux pre
miers volumes des Leçons d’anatomie comparée de ce grand na
turaliste, et ce ne fut pas seulement de sa plume qu’il contribua à
cet ouvrage qui fait époque dans la science : Cuvier se plaisait à
reconnaître que M. Duméril l’avait activement secondé dans ses
investigations, et qu’il devait à la perspicacité de ce collabora
teur zélé une multitude d’observations curieuses.
Ainsi, il fut le premier à entrevoir l’analogie de structure qui
existe entre les vertèbres et les os du crâne. On peut donc le
considérer comme un des fondateurs des théories anatomiques
qui, depuis quarante ans, exercent une puissante influence sur la
direction des études du naturaliste.
Vers la même époque, il succéda à Cuvier comme professeur à
l’École centrale du Panthéon, où il avait pour collègue un géo
logue illustre dont le nom est également cher à l’Académie,
Alexandre Brongniart. Puis, en 1802, Lacépède lui confia, au Mu
séum, le cours d’erpétologie et d'ichthyologie. Pendant plus de
Neuvième année. — T. XVII. — 31 août 1860. 9
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Notice nécrologique sur M. Duméril.
M. Duméril (André-Marie-Constant), né à Amiens le 1 er janvier
1774, et déjà prévôt d’anatomie à l’école de Rouen en 1793, eut
le rare bonheur de pouvoir aider au mouvement intellectuel qui,
malgré le bruit des armes et les enivrements de la victoire,
marqua en France les premières années du XIX® siècle.
Il fut chargé en 1801 de l’enseignement de l’anatomie à la Fa
culté de médecine de Paris, et pendant sa longue carrière il oc
cupa successivement plusieurs chaires dans cette école, dont la
célébrité est si légitime. Il consacra aussi une partie de son temps
à l’exercice de la médecine, et, en 1805, on le vit, dans le midi de
l’Espagne, affrontant les dangers d’une épidémie cruelle pour
contribuer au progrès de son art. Mais il aimait trop la culture
des sciences naturelles pour s’en laisser détourner par le soin
de sa fortune, et, tout en remplissant avec zèle les charges de
ses fonctions, il ne cessa jamais de s’occuper d’études zoologi
ques. Ses premières publications eurent pour objet la classifica
tion naturelle des insectes ; elles datent de 1797, et, soixante-trois
ans plus tard, peu de jours avant sa mort, nous l’avons vu pour
suivant encore avec une ardeur juvénile des travaux du même
ordre.
En 1800 il rédigea, sous la direction de Cuvier, les deux pre
miers volumes des Leçons d’anatomie comparée de ce grand na
turaliste, et ce ne fut pas seulement de sa plume qu’il contribua à
cet ouvrage qui fait époque dans la science : Cuvier se plaisait à
reconnaître que M. Duméril l’avait activement secondé dans ses
investigations, et qu’il devait à la perspicacité de ce collabora
teur zélé une multitude d’observations curieuses.
Ainsi, il fut le premier à entrevoir l’analogie de structure qui
existe entre les vertèbres et les os du crâne. On peut donc le
considérer comme un des fondateurs des théories anatomiques
qui, depuis quarante ans, exercent une puissante influence sur la
direction des études du naturaliste.
Vers la même époque, il succéda à Cuvier comme professeur à
l’École centrale du Panthéon, où il avait pour collègue un géo
logue illustre dont le nom est également cher à l’Académie,
Alexandre Brongniart. Puis, en 1802, Lacépède lui confia, au Mu
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