Presse et revues
28 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1858-11-12
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 12 novembre 1858 12 novembre 1858
Description : 1858/11/12 (T13,A7,N19). 1858/11/12 (T13,A7,N19).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143554q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
585
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
■ ‘ Observations et théories cométaires.
‘ A
(Correspondance particulière du Cosmos.)
D
— M. Prazmowski de l’Observatoire de Varsovie a surtout étudié
la polarisation de la comète : « Le polariscope particulier dont je
me suis servi était formé d’une plaque de quartz et d’un prisme
bi-réfringent placé devant l’oculaire, d’un angle très-petit, pour
tant très-suffisant pour séparer les deux images de la comète. Les
deux champs de la lunette se superposaient presque en entier,
sauf une légère portion des bords ; par conséquent, le champ en
tier présentait une teinte uniforme par la superposition de deux
champs de teintes complémentaires, donnés par la lumière sen
siblement polarisée de l’atmosphère. Sur ce champ incolore se
détachaient deux images voisines de la comète de teintes bien
différentes. Cette différence était assez forte pour être aperçue du
premier coup d’œil par des personnes qui regardaient, je puis
presque le dire, pour la première fois dans une lunette. La pola
risation de l’atmosphère était parfaitement éliminée.
Le plan de polarisation depuis le 19 septembre jusqu’au 17 oc
tobre a passé constamment par la comète et le soleil, c’est-à-dire
par la direction de la queue, quoique celle-ci ait changé son
angle de position de plus d’un quart de circonférence. » La dé
termination de M. Prazmowski s’accorde, on le voit, avec celle
de M. Govi.
— M. Caillaud de Nantes ne croit pas pouvoir expliquer les
phénomènes que présentent les comètes sans admettre avant tout
que la gravitation, comme presque toutes les forces de la nature,
est double dans son action, ou se compose à la fois d’attraction
et de répulsion; la répulsion pourrait d’ailleurs, dit-il, être le
résultat de l’attraction produite par un globe complémentaire du
premier globe attirant que l’on considère, si elle n’avait pas une
origine semblable à celle de la répulsion née de l’électricité ; cela
posé, voici la théorie de M. Caillaud :
« Une balle de sureau est suspendue par un fil léger entre deux
conducteurs électrisés, l’un positivement, l’autre négativement;
si on l’incline vers le pôle positif, elle s’électrise par influence et
est attirée vers lui ; elle l’approche, le touche ; mais dès lors se
chargeant de l’électricité de ce pôle, elle lui devient répulsive et
est au contraire attirée vers le pôle négatif; elle s’élance vers lui,
Septième année. — T. XIII, 12 novembre 1858.)
19
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
■ ‘ Observations et théories cométaires.
‘ A
(Correspondance particulière du Cosmos.)
D
— M. Prazmowski de l’Observatoire de Varsovie a surtout étudié
la polarisation de la comète : « Le polariscope particulier dont je
me suis servi était formé d’une plaque de quartz et d’un prisme
bi-réfringent placé devant l’oculaire, d’un angle très-petit, pour
tant très-suffisant pour séparer les deux images de la comète. Les
deux champs de la lunette se superposaient presque en entier,
sauf une légère portion des bords ; par conséquent, le champ en
tier présentait une teinte uniforme par la superposition de deux
champs de teintes complémentaires, donnés par la lumière sen
siblement polarisée de l’atmosphère. Sur ce champ incolore se
détachaient deux images voisines de la comète de teintes bien
différentes. Cette différence était assez forte pour être aperçue du
premier coup d’œil par des personnes qui regardaient, je puis
presque le dire, pour la première fois dans une lunette. La pola
risation de l’atmosphère était parfaitement éliminée.
Le plan de polarisation depuis le 19 septembre jusqu’au 17 oc
tobre a passé constamment par la comète et le soleil, c’est-à-dire
par la direction de la queue, quoique celle-ci ait changé son
angle de position de plus d’un quart de circonférence. » La dé
termination de M. Prazmowski s’accorde, on le voit, avec celle
de M. Govi.
— M. Caillaud de Nantes ne croit pas pouvoir expliquer les
phénomènes que présentent les comètes sans admettre avant tout
que la gravitation, comme presque toutes les forces de la nature,
est double dans son action, ou se compose à la fois d’attraction
et de répulsion; la répulsion pourrait d’ailleurs, dit-il, être le
résultat de l’attraction produite par un globe complémentaire du
premier globe attirant que l’on considère, si elle n’avait pas une
origine semblable à celle de la répulsion née de l’électricité ; cela
posé, voici la théorie de M. Caillaud :
« Une balle de sureau est suspendue par un fil léger entre deux
conducteurs électrisés, l’un positivement, l’autre négativement;
si on l’incline vers le pôle positif, elle s’électrise par influence et
est attirée vers lui ; elle l’approche, le touche ; mais dès lors se
chargeant de l’électricité de ce pôle, elle lui devient répulsive et
est au contraire attirée vers le pôle négatif; elle s’élance vers lui,
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