Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1858-07-12
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 12 juillet 1858 12 juillet 1858
Description : 1858/07/12 (T13,A7,N3). 1858/07/12 (T13,A7,N3).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143538m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
57
— - NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Asoll ),
/A 2. ■
S 0 Nous apprenons avec une véritabe joie que M. Nimier, profes-
— seur de physique au lycée de Saint-Brieuc, a déjà répété la
— curieuse expérience de M. Gore. « Je ne sais, nous écrit-il en
YP date du 11 juillet, si M. Despretz répondra à votre appel, mais
unleldemi-heure après la réception du Cosmos, l’expérience que
vous demandez était installée dans ma classe. J’ai pris pour rails
les deux tiges, l’une en fer, l’autre en laiton, de mon pyromètre à
cadran ; pour mobile la sphère creuse de l’appareil servant à la
démonstration du principe de l’équilibre des corps flottants, ou
celle du baroscope ; mais ce qui réussit le mieux est le vase cy
lindrique en laiton, très-mince, servant de calorimètre dans l’ap
pareil de M. Régnault pour les chaleurs spécifiques. Il a 10 cen
timètres de hauteur et 9 de diamètre ; je le place horizontalement
sur les deux rails, et, aussitôt que ceux-ci communiquent avec
une pile de deux éléments de Bunsen, il commence à trépider,
il oscille d’abord faiblement, le mouvement s’accélère et devient
sensiblement uniforme ; alors le cylindre se porte, en roulant, de
droite à gauche, de gauche à droite, en oscillant comme un pen
dule. Les oscillations ont jusqu’à 2 et 3 décimètres d’amplitude,
et 2 à 3 secondes de durée ; elles se continuent des heures en ¬
tières : le défaut de symétrie met seul fin au mouvement; les rails
n’étant point parfaitement rectilignes et parallèles, ni le vase
parfaitement cylindrique, l’axe, d’abord perpendiculaire aux
rails, s’incline peu à peu, et quand il est très-oblique le mou
vement se ralentit et finit par s’éteindre.
L’expérience revêt une apparence très-singulière lorsqu’on dis
simule sous la table les fils conducteurs. Le balancement de ce
petit wagon sur ses rails, à la surface d’une table nue, apparaît
sans cause appréciable. On peut encore placer le vase vertical
sur le fond plat ; alors il tremble très-rapidement, en oscillant
des deux côtés de la ligne qui joint les points où il pose sur les
rails, mais il ne se déplace pas. »
M. Nimier fait plus, il essaie une explication de ces phéno
mènes; nous l’ajournons, parce qu’il la modifiera, nous en
sommes certain, quand il aura réalisé un mouvement de rotation
continu. Il nous semble tout simple d’admettre que ce mouve
ment de rotation est une conséquence immédiate de la circula
tion du courant électrique du pôle positif au pôle négatif; le
Septième année. — T. XIII, 12 juillet 1858., 3
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— - NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Asoll ),
/A 2. ■
S 0 Nous apprenons avec une véritabe joie que M. Nimier, profes-
— seur de physique au lycée de Saint-Brieuc, a déjà répété la
— curieuse expérience de M. Gore. « Je ne sais, nous écrit-il en
YP date du 11 juillet, si M. Despretz répondra à votre appel, mais
unleldemi-heure après la réception du Cosmos, l’expérience que
vous demandez était installée dans ma classe. J’ai pris pour rails
les deux tiges, l’une en fer, l’autre en laiton, de mon pyromètre à
cadran ; pour mobile la sphère creuse de l’appareil servant à la
démonstration du principe de l’équilibre des corps flottants, ou
celle du baroscope ; mais ce qui réussit le mieux est le vase cy
lindrique en laiton, très-mince, servant de calorimètre dans l’ap
pareil de M. Régnault pour les chaleurs spécifiques. Il a 10 cen
timètres de hauteur et 9 de diamètre ; je le place horizontalement
sur les deux rails, et, aussitôt que ceux-ci communiquent avec
une pile de deux éléments de Bunsen, il commence à trépider,
il oscille d’abord faiblement, le mouvement s’accélère et devient
sensiblement uniforme ; alors le cylindre se porte, en roulant, de
droite à gauche, de gauche à droite, en oscillant comme un pen
dule. Les oscillations ont jusqu’à 2 et 3 décimètres d’amplitude,
et 2 à 3 secondes de durée ; elles se continuent des heures en ¬
tières : le défaut de symétrie met seul fin au mouvement; les rails
n’étant point parfaitement rectilignes et parallèles, ni le vase
parfaitement cylindrique, l’axe, d’abord perpendiculaire aux
rails, s’incline peu à peu, et quand il est très-oblique le mou
vement se ralentit et finit par s’éteindre.
L’expérience revêt une apparence très-singulière lorsqu’on dis
simule sous la table les fils conducteurs. Le balancement de ce
petit wagon sur ses rails, à la surface d’une table nue, apparaît
sans cause appréciable. On peut encore placer le vase vertical
sur le fond plat ; alors il tremble très-rapidement, en oscillant
des deux côtés de la ligne qui joint les points où il pose sur les
rails, mais il ne se déplace pas. »
M. Nimier fait plus, il essaie une explication de ces phéno
mènes; nous l’ajournons, parce qu’il la modifiera, nous en
sommes certain, quand il aura réalisé un mouvement de rotation
continu. Il nous semble tout simple d’admettre que ce mouve
ment de rotation est une conséquence immédiate de la circula
tion du courant électrique du pôle positif au pôle négatif; le
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