Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1855-08-24
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 24 août 1855 24 août 1855
Description : 1855/08/24 (A4,N8). 1855/08/24 (A4,N8).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5707574t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
t. vn. 24 août 1855.
'quatrième année.
COSMOS.
/° 2
s 10—
TÉLÉGRAPHE ÉLECTRIQUE.
e A r Y c
Nous, avons à faire réparation d’honneur à la direction générale
des télégraphes et à l’un de ses employés les plus zélés, M. Pou-
get-Maisonneuve. Le papier électro-chimique de M. Pouget, des
tiné à l’impression des dépêches transmises par le télégraphe de
Morse, n’est certainement pas nouveau quant à l’idée et au principe,
puisque M. Bain employait un papier semblable et qu’une grande
partie des dépêches reçues dans l’immense bureau de Lothbury
sont aussi fixées chimiquement sur un papier que M. Varley pré
pare très-habilement. Mais ce qui est vrai, et ce que nous nous
empressons de reconnaître, c’est que le papier de M. Pouget, assez
hygrométrique par lui-même pour n’avoir pas besoin d’être préa
lablement humecté, est excellent de tous points; et surtout que,
grâce aux beaux appareils construits par M. Loyseaux, l’impression
des dépêches se fait dans des conditions de netteté, de beauté que
nous jugions à peine réalisables. M. Léon Foucault nous avait déjà
fait admirer ces belles impressions; le spécimen que M. Barbette de
Beaulieu a déposé dans les bureaux du Cosmosnousa converti. Jamais
nous n’avions vu des lignes et des points si gras et si distincts, ils
se détachent en bleu intense et presque noir sur un fond presque
blanc. Ce sont, en un mot, des caractères parfaits, qui ne pour
ront donner lieu à aucune confusion et qui ne fatigueront nulle
ment la vue la plus délicate. Il y a bien loin, immensément loin
de ces précieux échantillons a ceux que M. Bain produisit sous nos
yeux, ou que nous avons rapportés d’Angleterre. Quoique ce ne
soit plus là, à proprement parler, le récepteur de Morse, qui im
prime mécaniquement et non chimiquement, nous ne pouvons-
qu’applaudir à cette substitution bienheureuse. Elle prouve, au
reste, la vérité capitale que nous voulions mettre en relief : c’est
qu’il y aurait faute et danger à immobiliser un art à quelque degré
de perfection qu’il semble être arrivé, à fermer la porte au progrès.
La télégraphie électrique est à peine arrivée à l’âge adulte, elle
grandira et se fortifiera encore ; c’est une bonne chose en elle-
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'quatrième année.
COSMOS.
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TÉLÉGRAPHE ÉLECTRIQUE.
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Nous, avons à faire réparation d’honneur à la direction générale
des télégraphes et à l’un de ses employés les plus zélés, M. Pou-
get-Maisonneuve. Le papier électro-chimique de M. Pouget, des
tiné à l’impression des dépêches transmises par le télégraphe de
Morse, n’est certainement pas nouveau quant à l’idée et au principe,
puisque M. Bain employait un papier semblable et qu’une grande
partie des dépêches reçues dans l’immense bureau de Lothbury
sont aussi fixées chimiquement sur un papier que M. Varley pré
pare très-habilement. Mais ce qui est vrai, et ce que nous nous
empressons de reconnaître, c’est que le papier de M. Pouget, assez
hygrométrique par lui-même pour n’avoir pas besoin d’être préa
lablement humecté, est excellent de tous points; et surtout que,
grâce aux beaux appareils construits par M. Loyseaux, l’impression
des dépêches se fait dans des conditions de netteté, de beauté que
nous jugions à peine réalisables. M. Léon Foucault nous avait déjà
fait admirer ces belles impressions; le spécimen que M. Barbette de
Beaulieu a déposé dans les bureaux du Cosmosnousa converti. Jamais
nous n’avions vu des lignes et des points si gras et si distincts, ils
se détachent en bleu intense et presque noir sur un fond presque
blanc. Ce sont, en un mot, des caractères parfaits, qui ne pour
ront donner lieu à aucune confusion et qui ne fatigueront nulle
ment la vue la plus délicate. Il y a bien loin, immensément loin
de ces précieux échantillons a ceux que M. Bain produisit sous nos
yeux, ou que nous avons rapportés d’Angleterre. Quoique ce ne
soit plus là, à proprement parler, le récepteur de Morse, qui im
prime mécaniquement et non chimiquement, nous ne pouvons-
qu’applaudir à cette substitution bienheureuse. Elle prouve, au
reste, la vérité capitale que nous voulions mettre en relief : c’est
qu’il y aurait faute et danger à immobiliser un art à quelque degré
de perfection qu’il semble être arrivé, à fermer la porte au progrès.
La télégraphie électrique est à peine arrivée à l’âge adulte, elle
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