Presse et revues
32 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1857 10 novembre 1857
Description : 1857/11/10 (A2,N34). 1857/11/10 (A2,N34).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530633p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
-484 L'ISTHME DE SUEZ,
économistes, en outre, a pour l'Angleterre des sympathies
beaucoup plus absolues que les nôtres : il a longtemps admiré
lord Palmerston comme le champion du libéralisme commer-
cial, et cependant il est aussi vif que résolu dans le blâme
qu'il exprime sur la conduite de ce Ministre relativement au
canal des deux mers. Le noble Lord peut voir encore par là le
mal qu'il se fait, non-seulement chez ses adversaires, mais en-
core parmi ses amis du continent. »
Cet article, comme les précédents, est signé de M. P. B-s
Darnis.
Le Moniteur industriel publie plusieurs articles outre celui
dont nous avons parlé plus haut; ce sont : Le Morning-Post,
réponse à un article de ce journal du mois de juin dernier;
La presse française et les journaux ministériels de Londres,
reproduction des articles du Constitutionnel et du Journal des
Débats que nous avons cités nous-mêmes; Les paroles et les
faits, détails sur le passage des troupes anglaises par l'Egypte;
Les défaillances de lord Palmerston, renseignements sur les
vices de l'administration militaire aux Indes. Enfin, le Moni-
teur industriel publie la dernière partie du rapport que M. le
baron Charles Dupin a fait à l'Académie des sciences.
Le Moniteur de la flotte du 25 octobre traite de la rapidité
des communications avec les Indes à propos de la nouvelle de
la prise de Dehli arrivée de Bombay à Londres en 23 jours.
Cette rapidité de transmission pour les dépêches et les lettres
en amènera une égale de déplacement pour les personnes.
Le Moniteur de la flotte du 29 octobre dans un article
intitulé : La question du canal de Suez jugée dans les Indes,
rappelle les correspondances diverses de Bombay et de Calcutta
dont nous parlions dans notre dernier numéro et où l'on blâme
vivement l'opposition de lord Palmerston.
Dans son numéro du 1er novembre le Moniteur de la flotte
répond aux journaux anglais le Morning Post et le Globe.
Nous avons cité plus haut une partie de sa réponse.
Leilloniteurde la flotte du 5 novembre contient des réflexions
très-graves sur l'Attitude des journaux ministériels de Londres
envers l'Egypte. M. Schiller aîné, auteur de cet article, trouve
qu'il y a bien peu de générosité au Cabinet anglais à faire at-
taquer le gouvernement égyptien au moment même où il en
reçoit de si gracieux services.
Le numéro d'octobre du Journal des économistes rend
compte d'un ouvrage qui a pour titre :
« L'Isthme de Suez et la Station télégraphico-électrique de
Cagliari, par le général Albert la Marmora; brochure in-8°,
Turin, 1856 (en italien). »
Nous en avons nous-mêmes rendu compte quand cet ouvrage
a paru, n° du 10 octobre 1856, p. 121, et n° du 25 octobre
1856, p. 124.
La Revue britannique du mois d'octobre, parue le 1er no-
vembre, analyse deux articles importants de \& Revue (TEdim-
bourg et de la Quarterly Review sur les événements de l'Inde,
et elle termine ainsi les considérations auxquelles elle se livre:
c Il est seulement assez singulier qu'au moment où la
Revue d1 Edimbourg expose les ressources que la Grande-
Bretagne trouve dans la rapidité des voies de communication
nouvelles, elle conserve toute son opposition contre la route
de l'Inde par l'isthme de Supz, et que la Quarterly élève à son
tour des objections nouvelles sur le projet dont M. de Lesseps
poursuit la réalisation, malgré le gouvernement anglais et
tous les obstacles que ce mauvais vouloir lui suscite non-seu-
lement en Angleterre, mais encore et surtout à Conslanti-
nople. »
La Revue britannique nous a toujours montré la plus
constante et la plus sincère sympathie. Nous la remercions
de nous soutenir encore cette fois contre ses confrères de la
Grande-Bretagne.
M. Sinibaldo de Mas vient de faire paraître sous ce titre :
L'Angleterre , la Chine et l'Inde, un ouvrage où il est plusieurs
fois question du canal de Suez et d'une manière toute favorable.
Nous emprunterons à cet ouvrage des détails importants et
curieux sur l'Inde et la Chine. M. de Mas connaît parfaite-
ment ce dernier pays pour y avoir résidé pendant quatre ans
(1848-1851), comme envoyé extraordinaire et ministre
plénipotentiaire de la Reine d'Espagne.
M. Guys, ancien consul de France, dont nous avons cité
déjà plusieurs articles dans la Gazette du Midi en faveur du
canal de Suez, vient de publier un intéressant ouvrage, le
Guide en Macédoine, où il parle de nouveau de ce canal et du
chemin de l'Euphrate. Nous aurons à puiser quelques extraits
importants dans l'ouvrage de M. Guys.
Dans un très-joli et très-intéressant volume intitulé :
Politique contemporaine, et qui traite en effet de toutes les
grandes questions du moment (Histoire de la diplomatie et
des faits, des hommes, et des choses, 1854-1857), nous trou-
vons un chapitre consacré à l'Egypte et à l'isthme de Suez.
L'auteur, qui a voulu garder l'anonyme, y traite notre grande
entreprise avec la plus bienveillante sympathie, et il en ex-
pose de la manière la plus lucide et la plus exacte les princi-
paux éléments. Il y cite même quelques passages des articles
de notre journal. Nous remercions l'auteur de l'appui qu'il
veut bien nous prêter; et si nous ne craignions de soulever le
voile dont il veut se couvrir, nous dirions que nous croyons
reconnaître en lui l'ancien rédacteur en chef d'un des meilleurs
journaux de province, devenu le directeur politique d'un
journal de Paris.
Dans notre numéro du 10 octobre, nous avons communi-
qué à nos lecteurs l'adresse du Congrès agricole de Voghéra à
M. Ferdinand de Lesseps, sans avoir pu donner aucun détail
sur la séance même dans laquelle cette adresse a été adoptée.
Nous nous empressons aujourd'hui d'ajouter, d'après le Bolle-
tino dell Isthmo di Suez, que cette résolution a été prise sur
la proposition de M. le professeur Scarabelli, qui a déjà sou-
vent montré toutes ses sympathies en faveur de notre entre-
prise dans la publication italienne. Nous le remercions sin-
cèrement de l'initiative qu'il a bien voulu prendre à cette
occasion.
Pour extraits :
ERNEST DESPLACES.
LE GREAT-EASTERN.
Il Hier matin, dit le Times, a eu lieu la première tentative
pour lancer le Great-Eastern. Ce n'était qu'une première
épreuve, car tous les efforts n'ont abouti qu'à faire mouvoir
de quelques pieds ce gigantesque navire, qui, au lieu de deve-
nir a un monstre de l'Océan » , est resté fixé aussi solidement,
si ce n'est plus solidement qu'auparavant, sur le bord du
fleuve.
» On a reculé le lancement d'un mois et peut-être de plus
longtemps encore; le 2 décembre a été fixé comme l'époque
la plus rapprochée où une nouvelle tentative pourrait être
faite. Grâce à l'incertitude qui semblait régner dans l'esprit
de ceux mêmes qui étaient en relations les plus intimes avec
la Compagnie à l'égard du jour où le lancement aurait lieu,
le public ne savait à quoi s'en tenir, et jusqu'à lundi on pen-
sait généralement que l'opération du lancement serait retardée.
Le nombre de personnes qui assistent toujours aux opérations
économistes, en outre, a pour l'Angleterre des sympathies
beaucoup plus absolues que les nôtres : il a longtemps admiré
lord Palmerston comme le champion du libéralisme commer-
cial, et cependant il est aussi vif que résolu dans le blâme
qu'il exprime sur la conduite de ce Ministre relativement au
canal des deux mers. Le noble Lord peut voir encore par là le
mal qu'il se fait, non-seulement chez ses adversaires, mais en-
core parmi ses amis du continent. »
Cet article, comme les précédents, est signé de M. P. B-s
Darnis.
Le Moniteur industriel publie plusieurs articles outre celui
dont nous avons parlé plus haut; ce sont : Le Morning-Post,
réponse à un article de ce journal du mois de juin dernier;
La presse française et les journaux ministériels de Londres,
reproduction des articles du Constitutionnel et du Journal des
Débats que nous avons cités nous-mêmes; Les paroles et les
faits, détails sur le passage des troupes anglaises par l'Egypte;
Les défaillances de lord Palmerston, renseignements sur les
vices de l'administration militaire aux Indes. Enfin, le Moni-
teur industriel publie la dernière partie du rapport que M. le
baron Charles Dupin a fait à l'Académie des sciences.
Le Moniteur de la flotte du 25 octobre traite de la rapidité
des communications avec les Indes à propos de la nouvelle de
la prise de Dehli arrivée de Bombay à Londres en 23 jours.
Cette rapidité de transmission pour les dépêches et les lettres
en amènera une égale de déplacement pour les personnes.
Le Moniteur de la flotte du 29 octobre dans un article
intitulé : La question du canal de Suez jugée dans les Indes,
rappelle les correspondances diverses de Bombay et de Calcutta
dont nous parlions dans notre dernier numéro et où l'on blâme
vivement l'opposition de lord Palmerston.
Dans son numéro du 1er novembre le Moniteur de la flotte
répond aux journaux anglais le Morning Post et le Globe.
Nous avons cité plus haut une partie de sa réponse.
Leilloniteurde la flotte du 5 novembre contient des réflexions
très-graves sur l'Attitude des journaux ministériels de Londres
envers l'Egypte. M. Schiller aîné, auteur de cet article, trouve
qu'il y a bien peu de générosité au Cabinet anglais à faire at-
taquer le gouvernement égyptien au moment même où il en
reçoit de si gracieux services.
Le numéro d'octobre du Journal des économistes rend
compte d'un ouvrage qui a pour titre :
« L'Isthme de Suez et la Station télégraphico-électrique de
Cagliari, par le général Albert la Marmora; brochure in-8°,
Turin, 1856 (en italien). »
Nous en avons nous-mêmes rendu compte quand cet ouvrage
a paru, n° du 10 octobre 1856, p. 121, et n° du 25 octobre
1856, p. 124.
La Revue britannique du mois d'octobre, parue le 1er no-
vembre, analyse deux articles importants de \& Revue (TEdim-
bourg et de la Quarterly Review sur les événements de l'Inde,
et elle termine ainsi les considérations auxquelles elle se livre:
c Il est seulement assez singulier qu'au moment où la
Revue d1 Edimbourg expose les ressources que la Grande-
Bretagne trouve dans la rapidité des voies de communication
nouvelles, elle conserve toute son opposition contre la route
de l'Inde par l'isthme de Supz, et que la Quarterly élève à son
tour des objections nouvelles sur le projet dont M. de Lesseps
poursuit la réalisation, malgré le gouvernement anglais et
tous les obstacles que ce mauvais vouloir lui suscite non-seu-
lement en Angleterre, mais encore et surtout à Conslanti-
nople. »
La Revue britannique nous a toujours montré la plus
constante et la plus sincère sympathie. Nous la remercions
de nous soutenir encore cette fois contre ses confrères de la
Grande-Bretagne.
M. Sinibaldo de Mas vient de faire paraître sous ce titre :
L'Angleterre , la Chine et l'Inde, un ouvrage où il est plusieurs
fois question du canal de Suez et d'une manière toute favorable.
Nous emprunterons à cet ouvrage des détails importants et
curieux sur l'Inde et la Chine. M. de Mas connaît parfaite-
ment ce dernier pays pour y avoir résidé pendant quatre ans
(1848-1851), comme envoyé extraordinaire et ministre
plénipotentiaire de la Reine d'Espagne.
M. Guys, ancien consul de France, dont nous avons cité
déjà plusieurs articles dans la Gazette du Midi en faveur du
canal de Suez, vient de publier un intéressant ouvrage, le
Guide en Macédoine, où il parle de nouveau de ce canal et du
chemin de l'Euphrate. Nous aurons à puiser quelques extraits
importants dans l'ouvrage de M. Guys.
Dans un très-joli et très-intéressant volume intitulé :
Politique contemporaine, et qui traite en effet de toutes les
grandes questions du moment (Histoire de la diplomatie et
des faits, des hommes, et des choses, 1854-1857), nous trou-
vons un chapitre consacré à l'Egypte et à l'isthme de Suez.
L'auteur, qui a voulu garder l'anonyme, y traite notre grande
entreprise avec la plus bienveillante sympathie, et il en ex-
pose de la manière la plus lucide et la plus exacte les princi-
paux éléments. Il y cite même quelques passages des articles
de notre journal. Nous remercions l'auteur de l'appui qu'il
veut bien nous prêter; et si nous ne craignions de soulever le
voile dont il veut se couvrir, nous dirions que nous croyons
reconnaître en lui l'ancien rédacteur en chef d'un des meilleurs
journaux de province, devenu le directeur politique d'un
journal de Paris.
Dans notre numéro du 10 octobre, nous avons communi-
qué à nos lecteurs l'adresse du Congrès agricole de Voghéra à
M. Ferdinand de Lesseps, sans avoir pu donner aucun détail
sur la séance même dans laquelle cette adresse a été adoptée.
Nous nous empressons aujourd'hui d'ajouter, d'après le Bolle-
tino dell Isthmo di Suez, que cette résolution a été prise sur
la proposition de M. le professeur Scarabelli, qui a déjà sou-
vent montré toutes ses sympathies en faveur de notre entre-
prise dans la publication italienne. Nous le remercions sin-
cèrement de l'initiative qu'il a bien voulu prendre à cette
occasion.
Pour extraits :
ERNEST DESPLACES.
LE GREAT-EASTERN.
Il Hier matin, dit le Times, a eu lieu la première tentative
pour lancer le Great-Eastern. Ce n'était qu'une première
épreuve, car tous les efforts n'ont abouti qu'à faire mouvoir
de quelques pieds ce gigantesque navire, qui, au lieu de deve-
nir a un monstre de l'Océan » , est resté fixé aussi solidement,
si ce n'est plus solidement qu'auparavant, sur le bord du
fleuve.
» On a reculé le lancement d'un mois et peut-être de plus
longtemps encore; le 2 décembre a été fixé comme l'époque
la plus rapprochée où une nouvelle tentative pourrait être
faite. Grâce à l'incertitude qui semblait régner dans l'esprit
de ceux mêmes qui étaient en relations les plus intimes avec
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