Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1856 25 juin 1856
Description : 1856/06/25 (A1,N1). 1856/06/25 (A1,N1).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020469
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. .1 1% ,
Payement en'nature, le rachat des charges vénales de
justice, r amélioration du sort de l'armée, l'égalité de
la conscription pour tous, l'extinction de toutes les an-
ciennes dettes de l'État, la résolution par arbitrages
- une foule de litiges dès longtemps en suspens, etck, etc.
ans un autre ordre d'idées, et sans parler du canal
maritime de Suez : le chemin de fer de Tantah à Sama-
noud dans le Delta, l'embranchement de Benha, la
Piolongation du chemin de fer du Delta au Caire et du
Caire à la mer Rouge, la concession du remorquage-
sur le Nil et sur le Mahmoudieh, rétablissement sur
cette ligne du télégraphe électrique sous-marin de l'Eu-
rope aux Indes, la concession de l'éclairage au gaz d'A-
lexandrie et du Caire, le balisage et l'éclairage du port
Alexandrie, l'expédition aux sources du Nil, la réor-
ganisation des écoles., et notamment de l'école de méde-
cine et de tout le service médical, la reconstitution de
l'école d'état-major, le curage du-Mahmoudieh avec
route latérale, etc., etc.
On conviendra, si l'on est impartial, qu'en deux ans
Ce sont là des œuvres bien considérables et bien dignes
d'estime. C'est ainsi, pour notre part, que nous les
apprécions; et nous espérons que les études auxquelles
nous nous livrerons auront pour résultat, et de faire
mieux connaître l'Egypte, et d'y faciliter encore les pro-
grès du bien qui s'y fait déjà.
BARTHÉLEMY SAINT-HILAIRE.
LE CURAGE DU MAIIMOUDIEH.
SPÉCIMEN DES TRAVAUX PUBLICS EX ÉGYPTE.
Des correspondances récentes d'Alexandrie, et d'après elles
les journaux européens, ont annoncé que le-canal Mahmou-
dieh, qui a près de vingt lieues de long .a.v'aif été curé dans
1 espace de vingt-deux jours. Le travail, commencé le 10 avril,
a été terminé le 3 mai, et S. A. le vice-roi "a pu y passer le
premier, dans sa dahabjeh, deux jours après. Voici quelques
détails précis sur cette opération, qui tient vraiment du pro-
dige, tant elle a été rapide.
S. A. le vice-roi exprima, vers le milieu dt; février, sa résolu-
tion de faire curer ce canal, qui, depuis l'époque de la conslruc-
lion, en 1819, n'avait jamais été qu'incomplètement nettoyé. Il
désirait que le chômage ne durât pas plus d'un mois. M. Mou-
gel-Bey, l'un des ingénieurs de S, A., fit le calcul nécessaire,
et il trouva que le travail, pour. être accompli dans c.es limi-
tes, exigeait 67,000 hommes, en supposant qu'il y avait trois
million de mètres cubes, et que chaque homme déplacerait
Un mètre et demi cube de matière par jour. S. A., qui s'est
occupée personnellement de tous les détails, donna des ordres
en conséquence, et on les transmit aux moudirs ( préfets ),
aux nazers (sous-préfets) et aux scheiks-el-béled (maires des
filages). Chaque localité devait fournir son contingent, et il
était entendu que les hommes pourraient se retirer dès que
leur part de besogne serait achevée; plus vite ils auraient
fini, plus vite ils seraient libres. C'était une prime d'encoura-,
gement à l'activité. Comme l'époque de la moisson appro-
chait, et qu'elle devait se faire à la fin d'avril, Jes populations
comprirent l'importance de se hâter; et au lieu du nombre
d'hommes demandé, les autorités en envoyèrent à peu près
le double, c'est-à-dire 115,000. C'étaient tous des ouvriers
vigoureux, et il n'y eut pas d'enfants. ,"
A mesure qu'ils arrivaient sur le terrain qui d'avance leur
avait été assigné, ils y trouvaient des jalons et des poteaux
indicateurs, qui leur apprenaient l'espace qu'ils devaient oc-
cuper et la quantité de mètres qu'ils avaient à remuer. Il y
avait une houe par cinq hommes, ou bien une pioche, selon
la nature du travail, L'un maniait l'instrument, l'autre char-
geait les koufes, espèce de corbeilles grossières en feuilles
de palmier, et les trois derniers transportaient les matières
en courant à toutes jambes. Un bon nombre étaient dans l'eau
jusqu'à la ceinture, parce que des sources vives mises à dé-
-couvert sourdissaient de toutes parts, en faisant ébouler la
plus grande partie des talus, dans la terre peu tenace que
forme le' limon du Nil, et qui compose toute la zone du lit-
toral. -., ..:..; :1
La besâgne se faisait àu mitieur des cris d'allégresse. Les
travailleurs rivalisaient à qui serait le plus prompt, et l'on
s'escrimait de toutes ses forces, au son de la musique. Chaque
province, chaque village avait amené son orchestre des grands
jours, celui qu'on emploie pour les solennités comme la
naissance, la circoncision , le mariage, lesHfèles des santons
ou saints,, etc. Quand les ingénieurs ou les:autorités passaient
pour inspecter le labeur, on leur répétait de toutes parts la
formule de salut : a Que Dieu garde vos' jours ! ) Tous les
matins, on distribuait régulièrement du biscuit frais. C'était
la part spéciale du gouvernement dans la dépense. Il s'était
en outre organisé, de placé en place, des marchés, où les
fellahs trouvaient des oignons, des noisettes, des dattes, des
figues, du fromage, des œufs, etc. C'était comme une fête
perpétuelle.
Grâce aux précautions prises par l'autorité et à la bonne
humeur des ouvriers, il n'y a point eu de mortalité dans cette
énorme multitude, qui couchait à la belle étuile. En moyenne,
il n'y a eu que cinq malades sur mille. Les sept médecins en
chef des sept provinces convoquées étaient présents avec leurs
aides, et ils donnaient leurs soins actifs et intelligents au petit
nombre de ceux qui les réclamaient. On n'était pas sans
crainte, à cause des circonstancesIpeu favorables où l'on se
trouvait. A ce moment, il y avait à Alexandrie des cas nom-
breux de typhus , et même-quelques cas de choléra. Le vent
du désert (Kh msin) avait soufflé pendant une partie du mois
d'avril. De plus, on se rappelait qu'à l'époque du premier
creusement plusieurs milliers d'hommes avaient péri. Cette
catastrophe, il est vrai, avait été causée surtout par le défaut
de précaution et de prudence. Mais on pouvait toujours re-
douter une épidémie imprévue, quelque vigilance qu'on
apportât. Cette fois, tout s'est passé pour le mieux, avec en-
train, gaieté et plein succès; le travail a été parfaitement
fait, et il n'a c,puté presque aucun sacrifice. Le Mahmoudieh
se trouve aujourd'hui un canal nouveau. Il a été nettoyée
élargi, approfondi. Le tirant d'eau est, selon les localités,
sur les vingt lieues de long, de un mètre cinquante centimè-
tres cinq mètres. A, l'étiage, au plafond, il est large de
vingt-cinq mètres; il en a quarante au moins à la ligne d'eau,
quand la crue Su Nil est complète. ," -,
D'après lès ordres personnels du vice-roi, on a ajouté au
canal primitif une route carrossable de dix mètres de large,
qu'on a formée avec la vasé étendue et durcie au soleil. Près
d'Atfé, à l'embouchure du canal, se trouvaient sur la ligne de
cette route quatre ou cinq cents huttes dès longtemps bâties.
En une seule ùuit, les fellahs qui les occupaient les ônt
abattues ; et le lendemain matin, elles étaient remplacées par
Payement en'nature, le rachat des charges vénales de
justice, r amélioration du sort de l'armée, l'égalité de
la conscription pour tous, l'extinction de toutes les an-
ciennes dettes de l'État, la résolution par arbitrages
- une foule de litiges dès longtemps en suspens, etck, etc.
ans un autre ordre d'idées, et sans parler du canal
maritime de Suez : le chemin de fer de Tantah à Sama-
noud dans le Delta, l'embranchement de Benha, la
Piolongation du chemin de fer du Delta au Caire et du
Caire à la mer Rouge, la concession du remorquage-
sur le Nil et sur le Mahmoudieh, rétablissement sur
cette ligne du télégraphe électrique sous-marin de l'Eu-
rope aux Indes, la concession de l'éclairage au gaz d'A-
lexandrie et du Caire, le balisage et l'éclairage du port
Alexandrie, l'expédition aux sources du Nil, la réor-
ganisation des écoles., et notamment de l'école de méde-
cine et de tout le service médical, la reconstitution de
l'école d'état-major, le curage du-Mahmoudieh avec
route latérale, etc., etc.
On conviendra, si l'on est impartial, qu'en deux ans
Ce sont là des œuvres bien considérables et bien dignes
d'estime. C'est ainsi, pour notre part, que nous les
apprécions; et nous espérons que les études auxquelles
nous nous livrerons auront pour résultat, et de faire
mieux connaître l'Egypte, et d'y faciliter encore les pro-
grès du bien qui s'y fait déjà.
BARTHÉLEMY SAINT-HILAIRE.
LE CURAGE DU MAIIMOUDIEH.
SPÉCIMEN DES TRAVAUX PUBLICS EX ÉGYPTE.
Des correspondances récentes d'Alexandrie, et d'après elles
les journaux européens, ont annoncé que le-canal Mahmou-
dieh, qui a près de vingt lieues de long .a.v'aif été curé dans
1 espace de vingt-deux jours. Le travail, commencé le 10 avril,
a été terminé le 3 mai, et S. A. le vice-roi "a pu y passer le
premier, dans sa dahabjeh, deux jours après. Voici quelques
détails précis sur cette opération, qui tient vraiment du pro-
dige, tant elle a été rapide.
S. A. le vice-roi exprima, vers le milieu dt; février, sa résolu-
tion de faire curer ce canal, qui, depuis l'époque de la conslruc-
lion, en 1819, n'avait jamais été qu'incomplètement nettoyé. Il
désirait que le chômage ne durât pas plus d'un mois. M. Mou-
gel-Bey, l'un des ingénieurs de S, A., fit le calcul nécessaire,
et il trouva que le travail, pour. être accompli dans c.es limi-
tes, exigeait 67,000 hommes, en supposant qu'il y avait trois
million de mètres cubes, et que chaque homme déplacerait
Un mètre et demi cube de matière par jour. S. A., qui s'est
occupée personnellement de tous les détails, donna des ordres
en conséquence, et on les transmit aux moudirs ( préfets ),
aux nazers (sous-préfets) et aux scheiks-el-béled (maires des
filages). Chaque localité devait fournir son contingent, et il
était entendu que les hommes pourraient se retirer dès que
leur part de besogne serait achevée; plus vite ils auraient
fini, plus vite ils seraient libres. C'était une prime d'encoura-,
gement à l'activité. Comme l'époque de la moisson appro-
chait, et qu'elle devait se faire à la fin d'avril, Jes populations
comprirent l'importance de se hâter; et au lieu du nombre
d'hommes demandé, les autorités en envoyèrent à peu près
le double, c'est-à-dire 115,000. C'étaient tous des ouvriers
vigoureux, et il n'y eut pas d'enfants. ,"
A mesure qu'ils arrivaient sur le terrain qui d'avance leur
avait été assigné, ils y trouvaient des jalons et des poteaux
indicateurs, qui leur apprenaient l'espace qu'ils devaient oc-
cuper et la quantité de mètres qu'ils avaient à remuer. Il y
avait une houe par cinq hommes, ou bien une pioche, selon
la nature du travail, L'un maniait l'instrument, l'autre char-
geait les koufes, espèce de corbeilles grossières en feuilles
de palmier, et les trois derniers transportaient les matières
en courant à toutes jambes. Un bon nombre étaient dans l'eau
jusqu'à la ceinture, parce que des sources vives mises à dé-
-couvert sourdissaient de toutes parts, en faisant ébouler la
plus grande partie des talus, dans la terre peu tenace que
forme le' limon du Nil, et qui compose toute la zone du lit-
toral. -., ..:..; :1
La besâgne se faisait àu mitieur des cris d'allégresse. Les
travailleurs rivalisaient à qui serait le plus prompt, et l'on
s'escrimait de toutes ses forces, au son de la musique. Chaque
province, chaque village avait amené son orchestre des grands
jours, celui qu'on emploie pour les solennités comme la
naissance, la circoncision , le mariage, lesHfèles des santons
ou saints,, etc. Quand les ingénieurs ou les:autorités passaient
pour inspecter le labeur, on leur répétait de toutes parts la
formule de salut : a Que Dieu garde vos' jours ! ) Tous les
matins, on distribuait régulièrement du biscuit frais. C'était
la part spéciale du gouvernement dans la dépense. Il s'était
en outre organisé, de placé en place, des marchés, où les
fellahs trouvaient des oignons, des noisettes, des dattes, des
figues, du fromage, des œufs, etc. C'était comme une fête
perpétuelle.
Grâce aux précautions prises par l'autorité et à la bonne
humeur des ouvriers, il n'y a point eu de mortalité dans cette
énorme multitude, qui couchait à la belle étuile. En moyenne,
il n'y a eu que cinq malades sur mille. Les sept médecins en
chef des sept provinces convoquées étaient présents avec leurs
aides, et ils donnaient leurs soins actifs et intelligents au petit
nombre de ceux qui les réclamaient. On n'était pas sans
crainte, à cause des circonstancesIpeu favorables où l'on se
trouvait. A ce moment, il y avait à Alexandrie des cas nom-
breux de typhus , et même-quelques cas de choléra. Le vent
du désert (Kh msin) avait soufflé pendant une partie du mois
d'avril. De plus, on se rappelait qu'à l'époque du premier
creusement plusieurs milliers d'hommes avaient péri. Cette
catastrophe, il est vrai, avait été causée surtout par le défaut
de précaution et de prudence. Mais on pouvait toujours re-
douter une épidémie imprévue, quelque vigilance qu'on
apportât. Cette fois, tout s'est passé pour le mieux, avec en-
train, gaieté et plein succès; le travail a été parfaitement
fait, et il n'a c,puté presque aucun sacrifice. Le Mahmoudieh
se trouve aujourd'hui un canal nouveau. Il a été nettoyée
élargi, approfondi. Le tirant d'eau est, selon les localités,
sur les vingt lieues de long, de un mètre cinquante centimè-
tres cinq mètres. A, l'étiage, au plafond, il est large de
vingt-cinq mètres; il en a quarante au moins à la ligne d'eau,
quand la crue Su Nil est complète. ," -,
D'après lès ordres personnels du vice-roi, on a ajouté au
canal primitif une route carrossable de dix mètres de large,
qu'on a formée avec la vasé étendue et durcie au soleil. Près
d'Atfé, à l'embouchure du canal, se trouvaient sur la ligne de
cette route quatre ou cinq cents huttes dès longtemps bâties.
En une seule ùuit, les fellahs qui les occupaient les ônt
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