Titre : Annales des arts et manufactures, ou Mémoires technologiques sur les découvertes modernes concernant les arts, les manufactures, l'agriculture et le commerce / par R. O'Reilly,...
Auteur : O'Reilly, R. (17..-180.?). Auteur du texte
Auteur : Barbier-Vémars, Joseph-Nicolas (1775-1853). Auteur du texte
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, PER 1970
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/06/2015
Vernis de Copal. 281 s’évapore trop vite. Le prompt dessèchement détériore les ouvrages ; on peut empêcher cet effet par l’addition d’une huile grasse préparée de la manière suivante : On fait bouillir dou cement , sur un feu lent, une pinte ( 0,577 I litres) d’huile de noix ou de pavot dans un vase de terre, on ajoute , peu à peu, deux onces de Blanc de Cérusc bien réduit, et on remue continuellement le mélange jusqu’à ce que la solution soit complète. Ensuite on verse doucement dans l’huile , une pinte ( 0,577 I litres ) de vernis gras de copal qu’on aura amené auparavant dans un vase séparé , à la même température ; car sans cette précaution, le mélange s’élèvera et débordera le vase. En outre, si l’une des deux liqueurs se trouve froide, l’autre se trouble, et le copal se pré cipite en flocons, en totalité ou partielle ment; on évite cet inconvénient en les chauf fant séparément. On continue à remuer et à chauffer le mélange sans cependant passer le terme d’ébullition , jusqu’à ce que l’essence de térébenthine soit entièrement évaporée , ce que l’on connaîtra à l’odeur; on laisse re- froidir le mélange qui est alors propre à ver nir les tableaux. Ce vernis a l’avantage de pouvoir être employé comme de l’huile dans P 4
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