Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1853-05-19
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 19 mai 1853 19 mai 1853
Description : 1853/05/19 (A1,N27). 1853/05/19 (A1,N27).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t57077507
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
COSMOS.
VARIÉTÉS.
Recherches sur la cause qui maintient les molécules des corps a distance;
THÉORIE DE LA DISTENSION, COMPRENANT LA RÉPULSION, LA DILATATION, LA
vaporisation, etc., etc.; par M. Séguin aîné.
Troisième article.
Dans notre longue étude sur l’essence de la matière, pages 374 à 382,
étude qui a été parfaitement comprise et qui nous a valu des félicitations
dont nous sommes heureux, nous avons clairement défini la constitution
intime des corps ; nous avons démontré que les derniers éléments de la
matière sont non pas de petits solides continus, mais des monades simples
ou dynamiques ; des centres de force sans étendue, actifs ou exerçant une
attraction en raison inverse du carré de la distance. Ces monades dyna
miques sont de deux sortes : les unes, enchaînées par les liens de la cohé
sion et de l’affinité dans un état de repos relatif, doivent, par conséquent,
peser et graviter les unes vers les autres : ce sont les monades pondérables,
les m de M. Séguin ; les autres, libres, au contraire, complètement en
dehors de la cohésion et de l’affinité, animées de vitesses excessives de
translation, de rotation, de vibration, traversent sans cesse et en tous
sens les systèmes des monades pondérables ; ce sont les monades nommées
à tort impondérables, les p. de M. Séguin. Nous avons à expliquer aujour
d’hui comment l’action de ces p ou des centres de forces doués de la
simple attraction en raison inverse du carré de la distance, et animés d’un
mouvement très-rapide, suffit à expliquer complètement le phénomène
général de la distension, comprenant la dilatation, la vaporisation, etc.,
tous les faits, en un mot, que l’on a attribués jusqu’ici à de prétendues
forces répulsives qui n’ont pas d’existence réelle et ne peuvent être con
sidérées que comme des forces purement explicatives.
Entrons en matière et considérons l’action qu’exerceraient des molé
cules ou monades animées de très-grandes vitesses, et traversant dans
tous les sens un système d’autres molécules à l’état de repos. Suppo
sons deux de ces dernières molécules, m et m' placées dans l’espace,
la première à l’occident de la seconde, et maintenues à distance par suite
de l’action d’une force quelconque égale et opposée à celle de l’attraction
moléculaire qui tend à les rapprocher : elles resteront en repos, et con
serveront leur position respective tant que les, forces qui maintiennent
SUPPLEMENT. 19 mai 1853. 27
VARIÉTÉS.
Recherches sur la cause qui maintient les molécules des corps a distance;
THÉORIE DE LA DISTENSION, COMPRENANT LA RÉPULSION, LA DILATATION, LA
vaporisation, etc., etc.; par M. Séguin aîné.
Troisième article.
Dans notre longue étude sur l’essence de la matière, pages 374 à 382,
étude qui a été parfaitement comprise et qui nous a valu des félicitations
dont nous sommes heureux, nous avons clairement défini la constitution
intime des corps ; nous avons démontré que les derniers éléments de la
matière sont non pas de petits solides continus, mais des monades simples
ou dynamiques ; des centres de force sans étendue, actifs ou exerçant une
attraction en raison inverse du carré de la distance. Ces monades dyna
miques sont de deux sortes : les unes, enchaînées par les liens de la cohé
sion et de l’affinité dans un état de repos relatif, doivent, par conséquent,
peser et graviter les unes vers les autres : ce sont les monades pondérables,
les m de M. Séguin ; les autres, libres, au contraire, complètement en
dehors de la cohésion et de l’affinité, animées de vitesses excessives de
translation, de rotation, de vibration, traversent sans cesse et en tous
sens les systèmes des monades pondérables ; ce sont les monades nommées
à tort impondérables, les p. de M. Séguin. Nous avons à expliquer aujour
d’hui comment l’action de ces p ou des centres de forces doués de la
simple attraction en raison inverse du carré de la distance, et animés d’un
mouvement très-rapide, suffit à expliquer complètement le phénomène
général de la distension, comprenant la dilatation, la vaporisation, etc.,
tous les faits, en un mot, que l’on a attribués jusqu’ici à de prétendues
forces répulsives qui n’ont pas d’existence réelle et ne peuvent être con
sidérées que comme des forces purement explicatives.
Entrons en matière et considérons l’action qu’exerceraient des molé
cules ou monades animées de très-grandes vitesses, et traversant dans
tous les sens un système d’autres molécules à l’état de repos. Suppo
sons deux de ces dernières molécules, m et m' placées dans l’espace,
la première à l’occident de la seconde, et maintenues à distance par suite
de l’action d’une force quelconque égale et opposée à celle de l’attraction
moléculaire qui tend à les rapprocher : elles resteront en repos, et con
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