Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1858-04-02
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 02 avril 1858 02 avril 1858
Description : 1858/04/02 (T12,A7,N14). 1858/04/02 (T12,A7,N14).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143499z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
365
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
P 1
Nous ayons reçu, il y a quelque temps, de deux de nos corres-
a f ks ”r V ,
, pondants, des notes très-intéressantes sur le lierre, et nous ne
voulons-pas tarder plus longtemps à leur donner la publicité
' qu’elles méritent.
f ( La première est de M. le comte Aguillon, de Toulon, délégué
de la Société impériale d’acclimatation et des Sociétés d’horticul
ture: «Je possède, dit-il, dans ma terre d'Eygoutier, près de Tou
lon (Var), cinq ou six platanes de haute-futaie, âgés de plus de
40 ans, qui sont entourés de lierre presque jusqu’à l’extrémité
des plus hautes branches qui se perdent dans les airs. Ces pla
tanes sont admirables de vigueur et n’ont pas l’air de souffrir de
cette cuirasse de verdure qui les enlace étroitement. J’ai de plus
un mûrier, plus âgé encore, dont le tronc est également couvert
par un lierre majestueux; il vit et prospère comme si de rien
n’était. Les uns et les autres de ces arbres, ainsi enlacés, voient
les lierres se couvrir tous les ans, à cette époque, de graines en
masse, qui servent de nourriture aux merles et aux oiseaux à
becs fins, qui en sont très-friands. Chose encore plus curieuse !
c’est un lierre en arbre couvert par un autre lierre et vivant très-
bien ensemble. »
La seconde note est de M. Millot-Brulé, bien connu de nos lec
teurs , l'ingénieux inventeur du bouton opposé et du pistolet pho-
tographique. Il s’agit d’un nouveau mode de culture du lierre,
d’un moyen très-simple d’obtenir de belles guirlandes de lierre
vivant, qu’on pourra faire servir à des décorations rustiques de
tout genre.
« On prend de vieilles cordes ramollies par l’usage; à l’aide
d’une forte râpe, on attaque leurs surfaces sur les nervures, pour
les amener un peu à l’état de charpie absorbante ; on les fait
plonger pendant quelque temps, mais sans les laisser pourrir,
dans une bâche, tonneau ou bassin contenant un engrais liquide;
on les fait sécher, on les suspend à l’exposition du nord, une de
leurs extrémités touchant la terre ; on plan te autour de ces extré
mités deux ou plusieurs pieds de lierre, suivant que la corde est
plus ou moins grosse. Ainsi préparées et disposées, ces cordes
fournissent aux lierres des tuteurs auxquels il s’attachent volon
tiers, et sur lesquels ils prennent un accroissement rapide, pourvu
qu’on leur vienne en aide la première année, en les dirigeant au
Septième année. — T. XII, 2 avril 1858.
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
P 1
Nous ayons reçu, il y a quelque temps, de deux de nos corres-
a f ks ”r V ,
, pondants, des notes très-intéressantes sur le lierre, et nous ne
voulons-pas tarder plus longtemps à leur donner la publicité
' qu’elles méritent.
f ( La première est de M. le comte Aguillon, de Toulon, délégué
de la Société impériale d’acclimatation et des Sociétés d’horticul
ture: «Je possède, dit-il, dans ma terre d'Eygoutier, près de Tou
lon (Var), cinq ou six platanes de haute-futaie, âgés de plus de
40 ans, qui sont entourés de lierre presque jusqu’à l’extrémité
des plus hautes branches qui se perdent dans les airs. Ces pla
tanes sont admirables de vigueur et n’ont pas l’air de souffrir de
cette cuirasse de verdure qui les enlace étroitement. J’ai de plus
un mûrier, plus âgé encore, dont le tronc est également couvert
par un lierre majestueux; il vit et prospère comme si de rien
n’était. Les uns et les autres de ces arbres, ainsi enlacés, voient
les lierres se couvrir tous les ans, à cette époque, de graines en
masse, qui servent de nourriture aux merles et aux oiseaux à
becs fins, qui en sont très-friands. Chose encore plus curieuse !
c’est un lierre en arbre couvert par un autre lierre et vivant très-
bien ensemble. »
La seconde note est de M. Millot-Brulé, bien connu de nos lec
teurs , l'ingénieux inventeur du bouton opposé et du pistolet pho-
tographique. Il s’agit d’un nouveau mode de culture du lierre,
d’un moyen très-simple d’obtenir de belles guirlandes de lierre
vivant, qu’on pourra faire servir à des décorations rustiques de
tout genre.
« On prend de vieilles cordes ramollies par l’usage; à l’aide
d’une forte râpe, on attaque leurs surfaces sur les nervures, pour
les amener un peu à l’état de charpie absorbante ; on les fait
plonger pendant quelque temps, mais sans les laisser pourrir,
dans une bâche, tonneau ou bassin contenant un engrais liquide;
on les fait sécher, on les suspend à l’exposition du nord, une de
leurs extrémités touchant la terre ; on plan te autour de ces extré
mités deux ou plusieurs pieds de lierre, suivant que la corde est
plus ou moins grosse. Ainsi préparées et disposées, ces cordes
fournissent aux lierres des tuteurs auxquels il s’attachent volon
tiers, et sur lesquels ils prennent un accroissement rapide, pourvu
qu’on leur vienne en aide la première année, en les dirigeant au
Septième année. — T. XII, 2 avril 1858.
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